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LE DOGME CATHOLIQUE

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LE DOGME CATHOLIQUE - Page 3 Empty Re: LE DOGME CATHOLIQUE

Message par chouan Lun 10 Juil - 10:24

Mais supposons que l'ignorance et la bonne foi aient conservé intacte la paix de la conscience au schismatique, à l'hérétique, à l'infidèle, il ne s'est pas douté de son erreur, il n'a pas songé à examiner l'autorité du groupe religieux dont il fait partie, l'origine historique et la valeur intrinsèque de la croyance qu'il professe, l'occasion ne s'est jamais présentée pour lui de rencontrer un prêtre catholique qui put l'éclairer.

[...]

Sera-t-il condamné pour n'avoir pas donné son adhésion à l’Église catholique ?

Enseigner cela, ce serait se mettre en contradiction formellement avec la doctrine ecclésiastique, ce serait soutenir, comme Baius, que l'infidélité purement négative est un péché ( propos. LXVIII. apud. Denzinger, n. 948 ), ce serait, après l'encyclique de Pie IX Quanto conficiamur (10 aout1863), taxer de faute grave l'ignorance invincible. Non, cet infidèle, cet hérétique, ce schismatique, ne sera pas condamné par le Juge équitable pour n'avoir pas adhérer à la véritable Église qu'il ne connaissait pas, qu'il ne pouvait connaître, il sera jugé sur ses actes et non sur cette omission.

[...]

Mais n'y a-t-il pas contradiction entre l'axiome théologique : Hors de l’Église, pas de salut, et l'hypothèse que nous venons de faire ? Le contradiction n'est qu'apparente, en réalité, elle n'existe pas. L'infidèle ou l'hérétique n'appartient pas, il est vrai, au corps de l’Église, mais il peut appartenir à son âme, participer au don du Saint-Esprit, être enrichi de vertus surnaturelles, ornés de la grâce sanctifiante, et par conséquent devenir membre de cette société qui se compose de tous les hommes en état de grâce. Pour appartenir ainsi à l’âme de l’Église, il faut que cet infidèle, que cet hérétique de bonne foi soit disposé à faire tout ce que Dieu exige des hommes, qu'il ait par conséquent le désir, au moins implicite, la volonté virtuelle de se rattacher au corps de l’Église. De la sorte, cet infidèle ou cet hérétique est en réalité un fils adoptif de Dieu, que des circonstances indépendantes de lui-même ont seules éloigné de l’Église visible et qui s'empresserait d'y entrer, s'il la connaissait ou s'il avait conscience du commandement divin. Ainsi est pleinement sauvegardé le privilège réservé à l’Église par la Providence, et tous les hommes qui sont sauvés le sont toujours en passant par l’Église.


R. P. JULES SOUBEN - THÉOLOGIE DOGMATIQUE - L’Église et les sources de la révélation - ( Nihil obstat, Imprimatur 1903 ) - Gabriel BEAUCHESNE & Cie, Éditeurs, 1905 - La Providence et l’Église - pp.85,86  

Toutefois :

761. - Ecclesia R. catholica sola est vera Christi Ecclesia.

De fide.

SYNOPSIS THEOLOGIAE DOGMATICAE FUNDAMENTALIS AD MENTEM S. THOMAE AQUINATIS - AD. TANQUEREY, J. B. Bord, Dogmaticae theologiae Prefessor - Typis Societatis Sancti Joannis Evangelistae, DESCLEE ET SOCII, ROMAE 1942 - t.I. Caput II. p.511  
chouan
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Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

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Message par chouan Sam 12 Aoû - 8:16

LES RITES DE LA MESSE

Ce sacrifice est entouré de cérémonies nombreuses, remarquables, solennelles, dont aucune ne doit être considérée comme superflue et inutile.

De la liturgie en général.

D'un consentement unanime, tous les Pères et tous les théologiens enseignent que ce fut dans sa dernière cène que Jésus-Christ établit le redoutable sacrifice de son corps et de son sang. Le culte est sorti du dogme comme une fleur de sa tige : les vérités de la religion catholique trouvent leur expression dans les prières et dans les rites sacrés, qui sont comme un arsenal où nous trouvons les preuves des dogmes révélés. Donc, plus les formules seront fixes et inviolables, plus elles seront propres à conserver et à perpétuer dans toute son intégrité le dépôt de la foi tel qu'elles le reçurent à l'origine. Aussi les liturgies primitives attestent que nos croyances sont dans un parfait accord avec celles des premiers siècles.


Personne ne peut nier non plus que les Églises instituées par les Apôtres n'aient reçu d'eux aussi le rite selon lequel il fallait offrir ce sacrifice, ou liturgie. Le concile de Trente l'enseignent formellement au lieu cité, quand il dit que l’Église, dans la célébration du sacrifice, emploie des cérémonies qu'elle tient de l'enseignement et de la tradition des Apôtres, car il y a un grand nombre de ces cérémonies dans lesquelles les Églises, soit orientales, soit occidentales, s'accordent et auxquelles on peut par conséquent appliquer la règle de saint Augustin : << Ce qu'observe l’Église universelle, qui n'a point été établi par les conciles, mais qui a toujours été observé, on est fondé à croire que cela vient des Apôtres. >>

INSTITUTIONS THÉOLOGIQUES -  LIEBERMANN, Francois Leopold Bruno - Professeur de Dogme au Séminaire de Strasbourg - Librairie De Gaume Frères, 1855 - t. IV - 2ème Partie - Liv. VI - p.517  

Dans les Actes des Apôtres nous lisons que, dès le berceau de la religion chrétienne, les Apôtres célébraient avec les fidèles la sainte communion : rompant le pain tous les jours dans les maisons. Et il ne faut pas croire que tout se bornât pour eux à la consécration et à la communion, sans doutes les prières, les lectures pieuses, des saintes cérémonies étaient employées pour faire briller davantage la dignité du sacrifice, et pour que la piété ainsi que la ferveur des fidèles en fussent plus excitées. C'est ce que saint Chrysostome exprime clairement en ces termes, ( Hom. XXVII, in I Cor. ) : "Lorsque les Apôtres célébraient entre eux ces saintes cènes, que faisaient-ils ? Ne se livraient-ils pas à la prière et au chant des hymnes ? Ne pratiquaient-ils pas de saintes veilles . Ne faisaient-ils pas de longues instructions pleines de la plus sublime philosophies ?" Mais ce que nous lisons dans les Actes mêmes, chap. 2, V. 42 : "Ils persévéraient dans la doctrine des Apôtres, dans le communion de la fraction du pain et dans les prières." - Ces paroles, dis-je, ne sont-elles pas un abrégé de tout la liturgie ?..

Mais pourquoi les saints Écritures ne nous en ont-elles pas transmis le détail ? Il est facile d'en trouver la raison. Dans ces premiers siècles, la manières de célébrer la saint sacrifice et d'administrer les autres sacrements se communiquait par la tradition orale plus que par la parole écrite, aussi l’Apôtre, dans sa Ire Épître aux Corinthiens, c. 2, après avoir parlé de l'institution de l'Eucharistie, ajoute : << Je déterminerai tout le reste quand je serai arrivé. >>

INSTITUTIONS THÉOLOGIQUES -  LIEBERMANN, Francois Leopold Bruno - Professeur de Dogme au Séminaire de Strasbourg - Librairie De Gaume Frères, 1855 - t. IV - 2ème Partie - Liv. VI - pp.517,18  

Il ne faut point passer non plus sous silence cet endroit de l’Apôtre, Ire Épître à Timothée, cap. 2 : << Je vous supplie de vaquer avant tout aux obsécrations, aux supplications, aux prières, aux postulations, aux actions de grâces. >> Saint Augustin et d'autre Pères entendent cet endroit du sacrifice de la messe. Voici comment saint Augustin l’interprète, Epistol. ad Paulin : << J'aime à entendre, comme le fait toute ou presque toute l’Église, par ce mot précations, ou, comme porte la Vulgate, obsécrations, ce que nous faisons dans la célébration des saints mystères avant que ce qui est sur la table du Seigneur commence à être consacré, par le mot oraisons, ce qui a lieu quand on bénit, qu'on consacre et qu'on rompt pour distribuer, prières que presque toute l’Église termine par l'oraison Dominicale. Les interpellations, ou, comme portent nos exemplaires, les postulations, ont lieu lorsqu'on bénit le peuple, car alors les pasteurs, comme pour prendre la défense de ceux qui leur sont confiés, leur imposent les mains et les offrent à l'infinie miséricorde. Puis, quand on a participé à ces sacrements su auguste, on termine tout par l'action de grâces. >> - Quelques-uns parmi les anciens paraissent, il est vrai, avoir admis l'opinion contraire. Saint Ambroise, Liv. VII, Épît. 63. - Mais il n'est pas difficile de concilier cela avec le sentiment des autres Pères, en disant, que les Apôtres avaient deux formules, l'une longue et l'autre abrégée, qu'ils employaient selon les circonstances, la courte quand ils étaient pressés par défaut de temps et par la crainte des persécuteurs, et la longue quand le temps et leur occupations leur en permettaient l'emploi.

Ce qu'on ne saurait nier, c'est que l'image que nous venons de tracer se retrouve dans la liturgie chrétienne de tous les pays, quoique ces liturgies diffèrent en plusieurs point peu importants, ce qui devient une preuve assez solide que les Apôtres avaient établi une certaine forme commune pour la célébration des saints mystères, et qu'ainsi cette forme, partie de cette source commune, s'est ensuite répandue parmi toutes les nations. Nous ne disconvenons pas que dans la suite les successeurs des Apôtres augmentèrent cette liturgie primitive, car les circonstances de temps et l'état de l’Église naissante le demandaient ainsi. De là cette diversité dans les parties moins importantes et pour ainsi dire secondaires. Si on nous objecte que toutes les liturgies actuelles remontent tout au plus au IVe siècle, nous répondrons qu'elles furent, il est vrai, écrites seulement alors, mais qu'elle existaient antérieurement. C'était une coutume parmi les anciens de conserver les rites et les formules des mystères plutôt par tradition que par écrit, de peur que les mystères ne vinssent à la connaissance des Gentils.

Il est donc constant que les Apôtres, avant de se disperser parmi les nations, étaient convenus entre eux d'une forme certaine à employer dans la célébration des mystères, et qu'ensuite ils l'ont portée avec l'Évangile dans les diverses contrées, et que ce fut là le fondement de toutes les liturgies.


INSTITUTIONS THÉOLOGIQUES -  LIEBERMANN, Francois Leopold Bruno - Professeur de Dogme au Séminaire de Strasbourg - Librairie De Gaume Frères, 1855 - t. IV - 2ème Partie - Liv. VI - p.520

Les protestants eux-mêmes ne nient point cette vérité, ceux du moins d'entre eux qui sont plus francs, tels que Hugues Grotius, dans son Voeu pour la Paix, Ernest Grabbe, Comment. in Gavant. n° 11. - Or , il pas difficile de discerner ce qui nous vient de la tradition apostolique d'avec ce qu'on a ajouté depuis, car les choses qui sont communes à toutes les liturgies prouvent par là leur origine commune, qui ne peut être autre que les Apôtres.

De certaines liturgies en particulier.


On possède un grand nombre de liturgies qui portent le nom des Apôtres, telles que celles de saint Pierre, de saint Jacques, de saint Matthieu, de saint Marc, ect. D'autre portent des noms d'anciens Pères : de saint Clément de Rome, de saint Denys, de saint Basile, de saint Cyrille, de saint Chrysostome, ect. D'autre enfin portent le nom des nations chez qui elles sont en usage, comme la liturgie copte, arménienne, française, mozarabique, ect. Il faut remarquer cependant que la même liturgie est quelquefois désignée par des noms différents. Souvent elles ne diffèrent entre elles qu'en fort peu de choses, à peu près comme dans l’Église d'Occident les rites des Églises particulières diffèrent en quelques points minimes, quoique toutes se rapportent à la liturgie romaine.

INSTITUTIONS THÉOLOGIQUES -  LIEBERMANN, Francois Leopold Bruno - Professeur de Dogme au Séminaire de Strasbourg - Librairie De Gaume Frères, 1855 - t. IV - 2ème Partie - Liv. VI - p.521  

De quelle langue faut-il se servir dans la célébration des saints offices ?..  Les apôtres ont-il offert le saint sacrifice seulement dans la langue araméenne (syro-chadaïque), en grec et en latin, ou bien dans les langues des divers peuples ? On ne peut le dire sûrement. En tout cas, dans les quatre premiers siècles on ne découvre de liturgie que dans les trois langues de l'inscription de la croix. En Occident, c'est-à-dire en Italie, en Allemagne, en Espagne, en Gaule, en Angleterre, le latin fut toujours la langue liturgique. Vers la fin du IX' siècle, le pape Jean VIII (872-882) permit aux slaves de la Moravie, convertis par les saints Cyrille et Méthode, de célébrer la liturgie dans leur langue, qui était le slavon ou le glagolitique: son but était de les préserver ainsi du schisme grec. Plus tard, en Orient, l'Église autorisa les schismatiques et les hérétiques qui rentraient dans le sein de l'unité, tels que les Cophtes, les Arméniens, les Éthiopiens, à conserver leur langue dans la liturgie. Actuellement, on compte douze langues employées dans la célébration de la Messe : 1° le latin, 2° le grec, 3° le syriaque, A° le chaldéen, 5° l'arabe, 6° l'éthiopien, 7° le glagolitique, 8" le ruthène, 9° le bulgare, 10° l'arménien, 11° le cophte, 12° le roumain. A l'exception du roumain, toutes ces langues sont depuis longtemps des langues mortes et ne sont plus parlées. L'emploi de leur langue maternelle par les Roumains unis ne fut pas expressément autorisé, mais seulement toléré en silence par l'Église.  

La pratique observée de tout temps et en tout lieu par l'Église, de ne pas offrir le sacrifice eucharistique dans les langues vulgaires, mais dans une langue morte, c'est-à-dire en latin, qui est inintelligible à la majeure partie du peuple, a été souvent blâmée depuis le XII siècle jusqu'à nos jours. Les attaques provenaient principalement de l'esprit hérétique ou schismatique, d'une fierté nationale ennemie de l'Église, de prétendus esprits forts et amis du progrès, d'un rationalisme sec et superficiel, dépourvus de toute intelligence du but et de l'essence de la liturgie catholique et de ses profonds mystères. En supprimant la langue latine et en la remplaçant par la langue vulgaire, on cherchait, en se rendant plus ou moins compte du terme où l'on tendait, à miner l'unité catholique, à relâcher les liens qui unissent les Églises particulières avec Rome, à affaiblir le sens religieux, à détruire l'humilité et la simplicité de la foi. Aussi le Siège apostolique a-t-il toujours repoussé ces nouveautés avec la plus inébranlable énergie. Ce fut de tout temps un principe arrêté de sa part de ne jamais changer la langue traditionnelle de la liturgie, bien qu'elle ne fût plus parlée ni comprise dans la vie ordinaire. De même, depuis plusieurs siècles, l'Église n'admet plus que la langue latine parmi les peuples qui se convertissent à la foi.

LE SAINT SACRIFICE DE LA MESSE SON EXPLICATION DOGMATIQUE, LITURGIQUE ET ASCÉTIQUE  -   Par le Docteur Nicolas GIHR Directeur spirituel au grand Séminaire de St-Pierre, à Fribourg - Traduit par M. l'Abbé L.-Th. MOCCAND, Vicaire général de Mgr Isoard, évêqne d'Annecy - Revêtu de l'approbation de S. G. Mgr ISOARD - P. LETHIELLEUX, libraire-éditeur 1900 - Tome I. Livre II. Partie Liturgique. pp.355,56  


Cette question est devenue fameuse par un grand nombre de lutte graves. Les arguments des hétérodoxes ont été mille fois réfutés. Les adversaires de la langue latine pour le culte furent, en règle générale, les hérétiques, les schismatiques et les rationalistes catholiques ; par exemple les albigeois, les protestants, les jansénistes, les gallicans, les joséphistes, les vieux-catholiques. L'inscription de la croix : Jésus de Nazareth, roi des Juifs, était écrite en hébreu, en grec et en latin (Joan. XIX, 20). C'étaient alors les trois langues principales du monde; dans les desseins de Dieu, elles ont été comme choisies et consacrées pour les usages ecclésiastiques.


Nous avons, nous catholiques, une règle dont on ne saurait s'écarter, car le concile de Trente, dans lequel cette discussion avait été soutenue avec soin par les novateurs, a , sess. XXII, can. IX, prononcé anathème contre ceux qui disent qu'on ne doit célébrer la messe qu'en langue vulgaire. Personne ne peut nier que cette décision de l’Église ne soit tout à fait d'accord avec la pratique universelle du concile et les opinions des anciens Pères, ainsi que des plus doctes personnages. Pour l'oser il faudrait être complètement étranger à l'histoire ecclésiastique, ou bien avoir perdu toute rectitude de jugement par la passion d'innover.

INSTITUTIONS THÉOLOGIQUES -  LIEBERMANN, Francois Leopold Bruno - Professeur de Dogme au Séminaire de Strasbourg - Librairie De Gaume Frères, 1855 - t. IV - 2ème Partie - Liv. VI - p.525

En remontant vers les temps anciens, la premier chose qui se présente à l'esprit, c'est que la constance discipline de l’Église a toujours été que les formules des prières établies par les ancêtres restèrent exprimées dans la langue dans laquelle elles avaient d'abord été composées, quoique ces langues aient cessé d’être vulgaires. Or, presque toutes ont cessé de l’être, et de telle manière qu'aucune nation de nos jours, même parmi les Orientaux, ne fais ses offices dans la langue parlée par le peuple, mais dans une langue inconnue, qu'il fait apprendre à force de peine et de travaux.

II. Décrets Dogmatiques.

[...]

On doit conserver l’usage antique de ne point célébrer la Messe en langue vulgaire : c’est afin de mieux marquer l’unité de la foi dans l’unité de langage et de culte. (sess. XXII.)

Cours d'Instruction religieuse à l'usage des catéchismes de persévérance, des maisons d'éducation et des personnes du monde -  Par L’Abbé CAULY, Vicaire Général de Reims - Honoré d'un bref de Sa Sainteté Le Pape Léon XIII et approuvé par Son Em. le Cardinal Langénieux, Archevêque de Reims –HISTOIRE DE LA RELIGION ET DE L’ÉGLISE – ( 2ème édition) – LIBRAIRIE POUSSIELGUE FRÈRES , 1891 –  Mgr V. TOURNEUR, Vicaire Général, Protonotaire Apostolique, 1887 – L’ÉGLISE DANS LES TEMPS MODERNES,Réforme et Révolution.Art II, Le Concile de Trente. p.531  

Mais d’où vient que le Concile de Trente veut qu'on conserve absolument la langue latine dans la célébration de l’office divin, et qu’on n’y admette pas les traductions en langue vulgaire? C’est qu’il veut qu’on retienne l’ancien usage, et qu’on n’introduise pas des innovations. Il est bien raisonnable qu’on évite les inconvénients qui naîtraient des versions trop fréquentes qu’il faudrait faire, et de la célébration des offices en toutes langues vulgaires.

EXPLICATION LITTÉRALE, HISTORIQUE ET DOGMATIQUE, DES PRIÈRES ET DES CÉRÉMONIES DE LA MESSE - FAR LE R. P. PIERRE LE BRUN - Charles, Évêque d'Auxerre, A. H. ancien Évêque de Fréjus,Louis , Évêque de Condom, Jean , Évêque de Senez, L. A. GARD. DE. NOAILLES , Archevêque de Paris - LIBRAIRIE CATHOLIQUE DE PÉRISSE FRÈRES, 1860 - t.IV. p.201

Cette pratique si constante de l’Église, si uniforme partout, fut-elle seule, suffirait à dissiper les arguments captieux de l'érudition de notre temps. Car, comme le remarque avec raison saint Augustin, dès que l’Église entière observe quelque chose dans tout l'univers, il y aurait folie et insolence à nier que c'est ainsi qu'il faut faire. Chez les Juifs et sous l'Ancien Testament, la même chose avait lieu. Le peuple, depuis la captivité, parlait syriaque, et néanmoins on chantait, on lisait les Psaumes et les autres parties de l'Écriture en hébreu. Les Romains eux-mêmes avaient eu soin de conserver l'ancien langage dans les choses du culte.

L’Église catholique comprit, à toutes les époques, combien cette coutume contribuait puissamment à donner de la majesté aux choses sacrées de ne pas célébrer le culte dans la même langue qui retentit çà et là dans les rues et dans les tavernes, mais dans un idiome sacré, transmis avec la foi elle-même par les fondateurs de la foi. Elle comprit avec quelle facilité il se glisserait quelque chose d'impur et d'erroné dans l'office divin si on pouvait le faire passer d'une langue ancienne dans les langues modernes et vulgaires.

INSTITUTIONS THÉOLOGIQUES -  LIEBERMANN, Francois Leopold Bruno - Professeur de Dogme au Séminaire de Strasbourg - Librairie De Gaume Frères, 1855 - t. IV - 2ème Partie - Liv. VI - p.527

Elle comprit combien est nécessaire à l'unité de foi la facilité des Églises de communiquer entre elles. Or, ce n'est pas un faible lien d'une mutuelle communion entre les Églises que les  nations de langues différentes soient unies par une langue commune dans l'exercice de leur religion, de même qu'elles sont unies par l'unité de foi.

Du canon des Latins.


C'est surtout contre le canon que Luther et les protestants depuis lui se déchaînent avec furie, Luther a même écrit un livre de Abominatione canonis.

INSTITUTIONS THÉOLOGIQUES -  LIEBERMANN, Francois Leopold Bruno - Professeur de Dogme au Séminaire de Strasbourg - Librairie De Gaume Frères, 1855 - t. IV - 2ème Partie - Liv. VI - p.527

A cet homme pervers, à ce bouffon nous apposons le concile de Trente, qui parle de ce sujet avec tant de gravité et de religion qu'on voit sans peine de quel coté est la vérité : << Comme il convient d'administrer saintement les choses saintes, et que ce sacrifice est ce qu'il y a au monde de plus sacré, l’Église catholique, pour qu'il fut toujours offert avec dignité et révérence, a réglé, depuis plusieurs siècles, le saint canon tellement pur de toute erreur qu'il ne contient rien qui ne respire la sainteté et la piété, et qu'il élève à Dieu les pensées de ceux qui offrent le sacrifice, car il est composé soit des paroles mêmes du Sauveur, soit des traditions des Apôtres, soit des pieuses institutions des saints Pontifes. >> - Pour faire ressortir plus évidemment encore la sagesse de ces paroles du concile de Trente, nous allons dire quelques mots sur l'origine et l'ancienneté de ce canon. Cette partie de la messe commence aux paroles Te igitur, ect., jusqu'à l'oraison Domicale.

Canon signifie règle, parce qu'il contient un ordre fixe et immuable de prières, auquel on ne peut porter atteinte.

INSTITUTIONS THÉOLOGIQUES -  LIEBERMANN, Francois Leopold Bruno - Professeur de Dogme au Séminaire de Strasbourg - Librairie De Gaume Frères, 1855 - t. IV - 2ème Partie - Liv. VI - p.528

Ce que nous appelons aujourd'hui de ce nom était désigné par les Pères sous celui de prière ou d'oraison. Optat de Milève l'appelle legitimum, d'autre agenda ou actio. C'est pour cela que chaque fois qu'il faut ajouter quelque chose au canon, ce qui arrive aux fêtes de Notre-Seigneur, on ajoute dans la messe une note infra actionem. On l'appelle encore secrète, parce que le prêtre la récite en secret.

Il est clair que nous parlons ici du canon de l’Église d'Occident, car les Églises orientales ont des rites différents des nôtres, et les prières n'y sont pas dans le même ordre, quoique dans les principaux points de la liturgie il y ait accord parfait.

INSTITUTIONS THÉOLOGIQUES -  LIEBERMANN, Francois Leopold Bruno - Professeur de Dogme au Séminaire de Strasbourg - Librairie De Gaume Frères, 1855 - t. IV - 2ème Partie - Liv. VI - p.528

On place l'origine du canon Latin que nous suivons au VIe siècle. Mais il ne peut y avoir ici de doute, car le Codex Gelasianus, édité par Thomasius, livre qui, de l'aveu de tout le monde, est bien l’œuvre de Gélase, rapporte notre canon en entier et dans les mêmes termes qu'aujourd'hui. La canon qui a été publié par Gélase n'était pas, à proprement parler, l'ouvrage de ce pontife, mais une ancienne tradition l'avait mis en usage, car on en trouve de nombreux vestiges dans les anciens Pères latins.

Ainsi Optat de Milève, liv. II, fait évidement allusion à ces paroles, imprimis quae tibi offerimus, ect. L'auteur des livres De Sacramentis, qui , s'il n'est pas saint Ambroise lui-même, était du moins son contemporain, rapporte à peu près dans les mêmes termes ces quatre principales parties du canon : 1° Quam oblationem, ect, 2° Qui pridie, ect, 3° Unde et memores, ect, 4° Supra quae propitio. Et saint Ambroise, pour réfuter les hérétiques, invoque ces parties comme étant extraites d'un rite de toute antiquité.

INSTITUTIONS THÉOLOGIQUES -  LIEBERMANN, Francois Leopold Bruno - Professeur de Dogme au Séminaire de Strasbourg - Librairie De Gaume Frères, 1855 - t. IV - 2ème Partie - Liv. VI - p.529

Ensuite saint Augustin, Tract. LXXXIV, in Jan., et d'autre Pères parlent de cette prière ou l'on nomme et invoque les saints, et de cette autre ou l'on offre le sacrifice pour les morts.

Le même saint Augustin remarque que, quand on nomme les saints, ils n'est fait mention que des martyrs, hommes ou femmes, ce qui est une preuve d'une grande antiquité : donc notre canon est très-ancien, et c'est avec raison que le Pape Vigile, Ep. ad profuturum, dit : "Nous avons reçu le canon par une tradition apostoliques", et saint Isidore de Séville : "L'ordre de la messe ou des prières par lesquelles on consacre les sacrifices offerts à Dieu a été établi dans l'origine par saint Pierre."

INSTITUTIONS THÉOLOGIQUES -  LIEBERMANN, Francois Leopold Bruno - Professeur de Dogme au Séminaire de Strasbourg - Librairie De Gaume Frères, 1855 - t. IV - 2ème Partie - Liv. VI - pp.529,30

Il ne faut pourtant pas entendre par là que les Apôtres aient rédigé alors eux-mêmes le canon tel qu'il est, mais bien que ses diverses parties, comme on l'a dit plus haut de la liturgie en général, ont été réglées par eux, et qu'ils ont établi dans les diverses Églises un certain ordre de prières. Avec raison que le concile de Trente, dit que notre canon ne contient rien de pur et de saint. Avec raison, can VI, il lance l'anathème contre ceux qui prétendent que le canon de la messe renferme des erreurs et qu'en conséquence il faut l'abroger.

Nous ne disconvenons pas que dans la suite les successeurs des Apôtres augmentèrent cette liturgie primitive, car les circonstances de temps et l'état de l’Église naissante le demandaient ainsi. De là cette diversité dans les parties moins importantes et pour ainsi dire secondaires.

INSTITUTIONS THÉOLOGIQUES -  LIEBERMANN, Francois Leopold Bruno - Professeur de Dogme au Séminaire de Strasbourg - Librairie De Gaume Frères, 1855 - t. IV - 2ème Partie - Liv. VI - p.520  

Mais :

Car, n'en doutez pas, il y a un complot d'un grand nombre d'homme pervers dont le but est de détourner les fidèles et les ministres de se servir d'un idiome dont toute l’Église d'Occident s'est constamment servie, auquel a été confiée, comme un dépôt, la foi de l’Église, et par lequel, comme par un lien commun, toutes les Églises d'Occident se trouvent unies avec le saint-Siège et entre elles. Dès qu'une fois ce but serait atteint, il serait plus facile, dans une langue inconnue aux autres nations et sujette à des changements indéfinis, de pervertir la doctrine, et après avoir rompu le lien d'une liturgie commune de rompre ceux d'une mutuelle union.

INSTITUTIONS THÉOLOGIQUES -  LIEBERMANN, Francois Leopold Bruno - Professeur de Dogme au Séminaire de Strasbourg - Librairie De Gaume Frères, 1855 - t. IV - 2ème Partie - Liv. VI - p.532  

Mais il fallait veiller à ce que le peuple chrétien apprit à adorer Dieu en esprit et en vérité, et qu'il ne tombât point dans l'abus dont parle le Prophète : << Ce peuple m'honore des lèvres. >> - A merveille, si vous pouvez opérer cela en changeant d'idiome.  ce que le peuple me parait seulement y avoir gagné, en remplissant les Églises de ces chants continuels, c'est que ce n'est plus des lèvres seulement, mais aussi du gosier qu'il honore Dieu, ce culte ne va pas jusqu'à nourrir l’âme d'un sucre intérieur, et il ne produit pas des adorateur est esprit et en vérité.  Au contraire, plus j'examine la chose de près, plus je demeure persuadé que, si nous voulions entièrement étouffer tout sentiment de piété et amener le culte religieux à un pur mécanisme, nous ne pourrions pas employer un moyen plus sur pour y arriver.

III. La Liturgie Romaine est-elle la plus antique ? - Oui, c'est la plus antique, car elle remonte jusqu'aux Apôtres.

174. Quoique la Liturgie Romaine ait été revue, corrigée, réformée et ordonnée par saint Grégoire le Grand, par saint Grégoire VII, par les Frères-Mineurs sur l'ordre de Grégoire IX et par saint Pie V, elle n'a pas été changée essentiellement. Pour le font et même pour la forme principale, elle appartient réellement aux premier siècles de l’Église. L'ensemble des Prières, des Rites et des Cérémonies, l'Ordre suivant lequel ils sont distribués et la fixation à des intervalles convenables des Fêtes nous rappelant les Mystères fondamentaux, y sont déjà réglés vers le quatrième ou le cinquième siècle. Pour les réformes et les modifications, apportées dans la suite à cette Liturgie, elles n'en ont pas altéré la substance. Les livres de saint Pie V, de Grégoire IX et de saint Grégoire VII sont essentiellement les mêmes que les livres de saint Grégoire le Grand. Pour le Sacramentaire que le pape saint Gélase dressa vers l'an 496 et que le cardinal Thomasi fit imprimer à Rome en 1680, le fond es est des premiers siècles. Saint Grégoire le Grand y retrancha quelques Prières, en changea d'autres et y ajouta peu de chose. Le Canon de la Messe, dit Bergier, est le même que celui dont nous nous servons encore. Il ne renferme aucun des Saints postérieurs au quatrième siècles, preuve de son antiquité. C'est ce que nous appelons la Liturgie Grégorienne. L'exactitude, avec laquelle on la suit depuis plus de douze cents ans, doit faire présumer qu'on ne l'observait pas moins scrupuleusement avant qu'elle fut écrite.


LA SOMME DU CATÉCHISME - COUR DE RELIGION ET D'HISTOIRE SACRÉE  - DES UNIVERSITÉS CATHOLIQUES ET DES SÉMINAIRES, COLLÈGES, INSTITUTIONS ET CATÉCHISME DE PERSÉVÉRANCE  -  L'abbé REGNAUD - Lettres De Notre très-Saint Père le Pape Pie IX, et de nos Seigneurs les Archevêques et Évêques - François Mercurelli, Secrétaire de sa Sainteté pour les Lettres Latines - Rome, le 8 août 1868 - SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE LIBRAIRIE CATHOLIQUE 1877 - Tome IV. LITURGIE - Leçon X- Caractères de la Liturgie Romaine - p.161


Dernière édition par chouan le Mer 21 Fév - 14:05, édité 10 fois
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Message par chouan Jeu 17 Aoû - 6:47

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Ainsi, par le Zèle des Pontifes romains, d'un grand nombre d'évêques et de prince chrétiens, les choses en ont été amenées au point que, depuis plusieurs siècles déjà, il n'y a presque plus qu'une seule liturgie en Occident, qu'on appelle liturgie romaine, parce qu'elle a tiré son origine de cette Église à laquelle, comme dit Tertullien, Praescript. cap. 36, "Les Apôtres ont confié toute leur doctrine, en l'arrosant de tout leur sang". Voici comment Walfrid, abbé, célèbre écrivain du XIe siècle, parle de l'origine de cette liturgie et de la manière dont elle se répandit dans toutes les Églises : << Les Romains, ayant reçu l'usage de leurs rites de saint Pierre, prince des Apôtres, y ont ensuite ajouté successivement dans chaque siècle ce qui leur a paru convenable. Et si tant de nations ont suivi leurs traces pour tout ce qui regarde le culte de Dieu, c'est à causse du glorieux privilège qui les distingue d'avoir eu pour maître le chef des Apôtres, et parce qu'aucune Église dans le monde, depuis le commencement du christianisme jusqu'à nos jours, n'est restée plus pure de la lie de toute hérésie. >> Telle est la tradition la plus ancienne et la plus universelle non-seulement de l’Église romaine et de l’Église latine, mais aussi de l’Église grecque. Aussi le pape Gélase, qui le premier édita l'Ordo romain, n'en est pas l'inventeur, il n'a fait que répandre celui que saint Pierre avait enseigné aux Romains et que les successeurs de saint Pierre, surtout Léon-le-Grand et Gélase lui-même, augmentèrent de quelques parties. Saint Grégoire-le-Grand mit la dernière main à son travail cent ans après Gélase, et, au témoignage de Jean, diacre, il en retrancha beaucoup de choses, en changea un petit nombre, y en ajouta quelques-unes. Ainsi parut enfin cette liturgie grégorienne que l’Église conserve intacte depuis déjà plus de douze cents ans.

INSTITUTIONS THÉOLOGIQUES -  LIEBERMANN, Francois Leopold Bruno - Professeur de Dogme au Séminaire de Strasbourg - Librairie De Gaume Frères, 1855 - t. IV - 2ème Partie - Liv. VI - pp.524,25  


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Message par chouan Jeu 17 Aoû - 9:16

Session Treizième - Décret du Saint Sacrement De L'Eucharistie.

Chapitre VIII.

De l'usage de cet admirable sacrement.

Or dans la réception sacramentelle, la coutume a toujours été dans l’Église, que les laïques reçussent la communion des prêtres, et que les prêtres célébrants se communiassent eux-mêmes : et cette coutume doit être gardé avec justice et raison, comme descendant de la tradition des apôtres.

SAINT CONCILE DE TRENTE - SOUS PAUL III, JULES III, ET PIE IV - L’ABBÉ DASSANCE, Professeur d'Écriture Sainte à la Faculté de Théologie de Paris - Denis-Auguste AFFRE, Archevêque de Paris - Méquignon Junior, Librairie de la Faculté de Théologie 1842 - Tome Deuxième.p.15

Session Vingt-Deuxième - Exposition De La Doctrine Touchant Le Sacrifice De La Messe.

Chapitre IV - Du Canon de la Messe

Et comme il convient que les choses saintes soient administrées saintement, et que ce sacrifice est de toutes choses la plus sainte, afin qu'il fut offert et reçu avec dignité et respect, l’Église catholique, depuis plusieurs siècles, a établi le saint Canon si exempt de toute erreur, qu'il n'y a rien dedans qui ne ressente tout à fait la sainteté et je ne sais quelle piété, et qui n'élève à Dieu l'esprit de ceux qui offrent le sacrifice : car il est composé des paroles mêmes de notre Seigneur, des traditions des Apôtres, et des pieuses institutions des saints Pontifes.

SAINT CONCILE DE TRENTE - SOUS PAUL III, JULES III, ET PIE IV - L’ABBÉ DASSANCE, Professeur d'Écriture Sainte à la Faculté de Théologie de Paris - Denis-Auguste AFFRE, Archevêque de Paris - Méquignon Junior, Librairie de la Faculté de Théologie 1842 - Tome Deuxième. pp.153-153
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Message par chouan Ven 18 Aoû - 8:56

..................

II. Comment les Apôtres usèrent-il du pouvoir liturgique à eux confié par Jésus-Christ ? - Ils en usèrent non seulement pour veiller à la garde des Observances établies par Jésus-Christ, mais encore pour régler les Rites destinés à les rendre plus vénérables et pour appliquer sa grâce suivant les besoins de l'homme et de la société.

[..]

De là cette règle de saint Augustin : << Tout ce qu'observe l’Église universelle, si aucun concile ne l'a institué et si on l'a toujours maintenu, est justement regardé comme transmis par l'autorité apostolique. >> Cela est si vrai, que les Protestants mêmes sont forcés de l'avouer. Dans toutes les Liturgies, dit le cardinal Bona, il y a certaines choses sur lesquelles conviennent toutes les Églises et qui sont telles que sans elles l'essence du Sacrifice n'existerait pas, comme : la Préparation du pain et du vin, l'Oblation, la Consécration, la Consommation et la Distribution du Sacrement à ceux qui veulent communier.


LA SOMME DU CATÉCHISME - COUR DE RELIGION ET D'HISTOIRE SACRÉE  - DES UNIVERSITÉS CATHOLIQUES ET DES SÉMINAIRES, COLLÈGES, INSTITUTIONS ET CATÉCHISME DE PERSÉVÉRANCE  -  L'abbé REGNAUD - Lettres De Notre très-Saint Père le Pape Pie IX, et de nos Seigneurs les Archevêques et Évêques - François Mercurelli, Secrétaire de sa Sainteté pour les Lettres Latines - Rome, le 8 août 1868 - SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE LIBRAIRIE CATHOLIQUE 1877 - Tome IV. LITURGIE - Leçon V- Origine de la Liturgie - pp.95,96


Solutions Théologiques et Liturgiques, Touchant le Saint Sacrifice de la Messe - Ouvrage revu par S. Ex. Mgr Minetti, Ancien Assesseur de la S. G. des Rites, Promoteur de la Foi, et dédié a S. Ex. Mgr Bertholini, Secrétaire de la même S. G. des Rites - Régis Ruffet et Ce, Librairie-Éditeurs, 1869 - p.107 à écrit :

  Les Catéchumènes et les infidèles n'ont aucun droit au saint Sacrifice, puisqu'il n'est que pour la famille chrétienne, dans laquelle on n'entre que par le saint Baptême.  
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Message par chouan Mer 7 Fév - 13:58

Pro certo etiam habendum est adhaesionem falsae religioni datam, ideoque ejus professionem, non esse legitimam, quia dari non potest jus ad errorem.

SYNOPSIS THEOLOGIAE DOGMATICAE FUNDAMENTALIS - AD. TANQUEREY - Typis Societatis Sancti Joannis Evangelistae, ROME 1930 - t.I.p.625

Il faut aussi considérer avec certitude que l'adhésion à une fausse religion, et donc sa profession, n'est pas légitime, car aucun droit ne peut être accordé à l'erreur.
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Message par chouan Dim 25 Fév - 13:28

En effet, d'après l'enseignement formel de l’Église catholique,enseignement qui s'appuie sur la tradition unanime des anciens docteurs - des Origène, des Épiphane, des Jean Chrysostome, des Ambroise, des Hilaire, des Jérôme, des Augustin, des Léon et de cente autre, - Marie n'a pas cessé un seul instant d’être vierge, et rien ne répond mieux au sentiment chrétien, que ce dogme, solennellement défini par le second Concile de Constantinople (553) et le second Concile de Latran (1139).

VIE DE N. - S.  JÉSUS-CHRIST EXPOSE HISTORIQUE, CRITIQUE ET APOLOGÉTIQUE - L. - CL. FILLION - LIBRAIRIE LETOUZEY ET ANÉ, 1925 - t.I.p.264  

La postérité directe de David n'alla donc pas au delà de Joseph, elle a trouvé en Jésus son couronnement magnifique.

Mais, de ses premiers adorateurs comme de tous ceux qui viendront à la suite, comme de Marie et de Joseph, le Christ exige en premier lieu la foi, une foi simple et solide.

VIE DE N. - S. JÉSUS-CHRIST EXPOSE HISTORIQUE, CRITIQUE ET APOLOGÉTIQUE - L. - CL. FILLION - LIBRAIRIE LETOUZEY ET ANÉ, 1925 - t.I.p. 280
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