Vénérable Père Louis Du Pont (1554 – 1624), S. J.

Et pour montrer que tout ce que la théologie mystique a de plus pieux et de plus sublime n’est que l’exacte vérité et est appuyé sur les plus solides principes de la théologie scholastique, la troisième source où je puiserai, sera les docteurs et les théologiens, parmi lesquels je ne citerai toutefois que l’ange de l’École, saint Thomas, parce que lui seul vaut plus que mille autre. Sa doctrine est sûr et bien établie, et de plus, nul ne sait aussi bien que lui l’art de mêler les plus hauts sentiments de la théologie mystique avec les plus subtils raisonnements de la scholastique, deux facultés qui sont comme les deux sœurs, et dans lesquelles ce saint Docteur s’est rendu admirable après saint Augustin son maitre, et avec son compagnon d’étude saint Bonaventure, des lumières duquel je m’aiderai aussi.

MÉDITATIONS SUR LES MYSTÈRES DE NOTRE SAINTE FOI AVEC LA PRATIQUE DE L’ORAISON MENTALE – Par le Vénérable P. LOUIS DU PONT S.J – LIBRAIRIE CATHOLIQUE MARTIN- BEAUPRÉ FRÈRES, ÉDITEUR 1867. t.I, Introduction.p.7  

Je terminerai par un colloque avec la très-sainte Vierge, non pour lui demander qu’elle me protège alors, parce que quand l’âme s’est séparée du corps, il n’y à plus d’intercession ni grâce à espérer, et que la miséricorde cède sa place à la justice, mais afin que dès maintenant elle emploie tout ce qu’elle a de crédit auprès de son Fils pour m’obtenir une sentence favorable, et pour me la faire mériter par de saintes œuvres.

MÉDITATIONS SUR LES MYSTÈRES DE NOTRE SAINTE FOI AVEC LA PRATIQUE DE L’ORAISON MENTALE – Par le Vénérable P. LOUIS DU PONT S.J – LIBRAIRIE CATHOLIQUE MARTIN- BEAUPRÉ FRÈRES, ÉDITEUR 1867. t.I, IX Méditation. Du jugement particulier de l’âme, qui se fait au moment de la mort.p.150  

III. Il dit ensuite que c’est au maitre de la maison, qui est JÉSUS-CHRIST lui-même, qu’il appartient de choisir et d’envoyer des ouvriers pour y travailler, parce que nul ne doit moissonner sur le bien d’autrui sans la permission du maitre, et quiconque s’ingère de travailler à cette moisson sans y être appelé, montre bien que ce qui l’y attire n’est ni le service de Dieu ni le bien de la moisson, mais son avantage propre et l’espérance d’un honneur mondain ou d’une commodité temporelle. Aussi son travail sera infructueux, parce que ni la moisson, ni la pêche spirituelle des âmes ne peut réussir qu’au nom et par la vertu de JÉSUS-CHRIST.

MÉDITATIONS SUR LES MYSTÈRES DE NOTRE SAINTE FOI AVEC LA PRATIQUE DE L’ORAISON MENTALE – Par le Vénérable P. LOUIS DU PONT S.J – LIBRAIRIE CATHOLIQUE MARTIN- BEAUPRÉ FRÈRES, ÉDITEUR 1867. t.II, XV Méditation : De la mission des Apôtres et des Disciples que le Fils de Dieu envoie prêcher.p.174  

I. Il y a trois choses à remarquer, et d’abord : les moyens de faire notre salut et de gagner le ciel, qui sont le regret de nos péchés, l’extirpation des vices, la pratique des bonnes œuvres, et le mépris des biens de la terre, qui ont coutume d’engager l’âme dans la perdition.

MÉDITATIONS SUR LES MYSTÈRES DE NOTRE SAINTE FOI AVEC LA PRATIQUE DE L’ORAISON MENTALE – Par le Vénérable P. LOUIS DU PONT S.J – LIBRAIRIE CATHOLIQUE MARTIN- BEAUPRÉ FRÈRES, ÉDITEUR 1867. t.II, XV Méditation : De la mission des Apôtres et des Disciples que le Fils de Dieu envoie prêcher.p.182  

Si donc tu veux, ô mon âme, que cet Esprit-Saint demeure avec toi, et que jamais il ne t’abandonne, abhorre la duplicité et l’hypocrisie, bannis de ton coeur toute pensée et toute affection impure, prend garde à ne pas donner entrée au péché, car, comme l’Esprit de Dieu est très-pur, il ne faut pas croire qu’il entre jamais dans une âme souillée de crimes, ni qu’il habite en un corps assujetti au péché, ni qu’il demeure dans un homme qui vit en bête, sans vouloir prendre d’autre règle pour sa conduite que les inclinations de la chair.

MÉDITATIONS SUR LES MYSTÈRES DE NOTRE SAINTE FOI AVEC LA PRATIQUE DE L’ORAISON MENTALE – Le Vénérable P. LOUIS DU PONT S.J – LIBRAIRIE CATHOLIQUE MARTIN- BEAUPRÉ FRÈRES, ÉDITEUR 1867. t.III,5ème Partie, XXIII Méditation : De la manière dont l’Esprit-Saint descendit sur les disciples le jour de la Pentecôte.p.634