Blablabla, blablabla et re-blablabla
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Jeu 14 Juin - 12:53

Aussi, à coté de la papauté, Jésus-Christ crée l’épiscopat. Il le fait éternel, indestructible, indéracinable comme la papauté elle-même, d’égale institution divine, mais non pas d’égale autorité. Il en choisit les premiers titulaires. ce sont les Apôtres.

LE CHRISTIANISME ET LES TEMPS PRÉSENTS – L’Abbé Ém. BOURGAUD,Vicaire Général d’Orléans- (2ème édition) -  Librairie Poussielgue Frère – 1882 – T.IV, L’Église – Première Partie,l’Église Catholique – Chap.III – P.41  

NSJC avait dit a Pierre : Sur toi je bâtirai mon Eglise, il dit aux Apôtres : Allez, enseignez toutes les nations. Il pose d'abord sur Pierre le fondement de l'Eglise, puis il règle son déploiement dans l'espace.Enfin que Jésus-Christ dit : Allez, enseignez toutes les nations, il ne le dit pas à Pierre séparé des Apôtres , ni aux Apôtres séparés de Pierre. Une telle division est impossible. il le dit à Pierre et aux Apôtres, unis de cette unité indestructible que NSJC a demandée et par conséquent obtenue, quand il disait : Mon Père, qu’ils soient un comme nous sommes un ! Qu’on n’essaye donc pas de séparer le Pape des évêques , mais qu’on n’essaye pas non plus de séparer les évêques du Pape. Ils seront éternellement unis en vertu de la prière, de l’institution même de NSJC, unis et dépendants, et c’est cette unité, cette souveraineté, cette dépendance qui font l’Église, et contre quoi les portes de l’enfer ne prévaudront jamais.

Jésus-Christ est l’unique fondateur de l’épiscopat, et le Pape, son vicaire, en est le procréateur unique. C’est la croyance catholique. Contre cette croyance, à diverse époques, se sont élevées des doctrines qui ont cherché d’autre mode d’institution épiscopale. A défaut du Pape, qui pourrait faire des évêques ? Les uns ont dit : La peuple ! Les autres se sont écriés : Le gouvernement ! Ce sont de simples théories que des hommes ordinairement intéressés à cette entreprise ont élevées contre l’enseignement de l’Église.

CONSTITUTION DE L'ÉGLISE - Conférences Apologétiques -  Abbé R. PLANEIX Chanoine honoraire, supérieur des missionnaires Diocésains de Clermont-Ferrand – 1901 – P. LETHIELLEUX, LIBRAIRIE-ÉDITEUR – ( Neuvième Conférence, L’ÉPISCOPAT ) – p.216  

C’est en effet Jésus-Christ  qui a fondé l’épiscopat. Il en a choisi les premiers membres, las apôtres. Il les a formés en même temps que Pierre , et les paroles qui les ont institués sont presque les mêmes que celles qui ont fondé la Papauté. Chargé de gouverner, avec Pierre et sous son autorité, le peuple des âmes. Qu’on n’essaye pas de les séparer, ils sont unis en vertu du désir, de la prières et de l’institution divine de Jésus-Christ, et c’est le fondement de l’Église, contre laquelle les portes de l’enfer ne prévaudront jamais.

)LES PRINCIPES DU DROIT PUBLIC DE L’ÉGLISE.Par R.P Camille TARQUINI,Cardinal-prêtre.Traduit sur la 12ème Édition Latine.Par R.P Aug. ONCLAIRE. (1891) VICTOR RETAUX ET FILS,SUCCESSEUR.Livre II.Chapitre II.Des principaux systèmes qui s’éloignent plus ou moins de la véritable constitution de l’Église.§ II.Réfutation des principes sur lesquels ils reposent.pp.158-159

2° Il faut remarquer encore : que le droit d’élire les magistrats,à moins que la constitution de la société n’en dispose autrement,est,de sa nature,un droit réservé au pouvoir souverain.car nul ne peut obliger le peuple à obéir à quelqu’un,si ce n’est celui auquel le peuple lui-même est soumis.Il suit de là:que l’élection des Évêques,à moins qu’il ne soit démontré que Jésus-Christ en a ordonné différemment,appartient au souverain Pontife,ce qui n’empêche pourtant pas que le droit d’élire les Évêques n’ait pu être déféré à d’autre,soit par une loi émanée du Pape,soit en vertu de son approbation ou de son consentement.Car ce qui se fait en vertu d’une loi ou du consentement de quelqu’un émane évidement de l’autorité de celui-ci.

La question est donc celle-ci : Le Pape est-il seul et de droit divin en possession d'instituer des évêques ? Question de la plus haute gravité, on le comprend, qui depuis les premières manifestations du schisme grec,jusqu'à notre constitution civile du clergé, a passionné, en sens divers, les amis et les ennemis de l'Église. Jansénistes,gallicans et fébroniens se sont et Forcés à qui mieux mieux de prouver que le droit d'instituer les évêques n'appartient pas exclusivement au Pape.

LE DROIT PUBLIC DE L’ÉGLISE.Traité du R.P Matteo LIBERATORE.De la Compagnie de Jésus.Traduit de l’italien,avec l’autorisation spéciale de l’auteur,Par le R.P AUG.ONCLAIR. (1888) RETAUX-BRAY,LIBRAIRIE-ÉDITEUR.Chapitre.III.Art III.Du droit de l’Église de choisir ses ministres.§I.Le droit de choisir les évêques appartient au Pape.p.216

Le Pape,par là même qu’il a le droit de choisir les Évêques,a aussi celui de fixer une forme donnée pour leur élection.Mais,cette forme,par là même qu’elle dépend de la volonté du Pape n’est pas de droit divin,elle est de droit ecclésiastique.C’est le Pape qui l’établit,attendu que: Potest quis per alium,quod potest facere per se ipsum,selon le règle soixante-huitième du droit.Mais,comme c’est le Pape qui l’a établie,le Pape peut la modifier,dans la suite,et même l’abolir selon qu’il le juge plus avantageux pour l’Église.
 

Les politiques, toujours attentifs à confisquer à leur profit les droits du Saint-Siège et de l'Église, n'ont pas manqué d'exploiter ces théories schismatiques. De plus, s'il faut confesser, d'après la définition du Concile de Trente, que tout éveque est légitime, qui est envoyé par le Pape; n'est-il pas évident, que le pouvoir d'envoyer les évoques est le droit exclusif du Saint-Siège !?

Mais ce n’est pas encore là le dernier mot de l’unité. De même que tous les prêtres s’unifient dans l’évêque, d’où ils tirent la vie, tous les évêques s’unifient dans le Pape. A travers l’espace qui les sépare, les diverses églises se regardent les unes les autres. Elle se reconnaissent pour sœurs. Elles sentent qu’une même sève circule dans leurs veines, et qu’elles ne forment toutes ensemble qu’une seule Église, la grande Église de Dieu. Or, au point d’intersection de tous ces désires d’unité, elles rencontrent un centre d’unité suprême, qu’elles auraient créé elles-mêmes, si Dieu n’avait pris les devants : c’est la papauté. Le Pape est l’embrassement substantiel et vivant de toute la catholicité. Il est en même temps la source inépuisable de toute sa vie. Lui seul peut faire des évêques, comme l’évêque seul peut faire des prêtres. Lui seul peut rendre les Églises immortelles en les revivifiant à la mort de chaque évêque. Lui seul enfin peut les enseigner infailliblement. En lui, l’unité des âmes trouve son image sensible et sa réalité vivante. Tous les fidèles sont dans le prêtres, tous les prêtres sont dans l’évêque, tous les évêques sont dans le Pape. Voilà l’unité.

LE CHRISTIANISME ET LES TEMPS PRÉSENTS – L’Abbé Ém. BOUGAUD,Vicaire Général d’Orléans- (2ème édition) -  Librairie Poussielgue Frère – 1882 – T.IV, L’Église – Première Partie,l’Église Catholique – Chap.III – Pp.46-47


Dernière édition par chouan le Sam 7 Juil - 12:16, édité 10 fois
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Ven 15 Juin - 4:50

Et cependant, si éminente que soit cette dignité, elle est subordonnée. Jésus, premier Pape et premier Évêque, transmit à Pierre héréditairement, et aux autres Apôtre viagèrement, sous la dépendance de Pierre, la suprême juridiction sur le monde. Conséquemment, l’autorité des apôtres, soumise à celle de Pierre,étaient plénière par toute la terre, et, comme Pierre, ils pouvaient fonder des Églises et instituer des évêques. Leurs successeurs n’ont pas les mêmes droits, parce qu’il leur ont succédé comme évêques, c’est-à-dire dans les pouvoirs d’ordre et de juridiction locale, non comme apôtres, dans le pouvoir de recruter l’épiscopat et d’enseigner toutes les nations.

CONSTITUTION DE L'ÉGLISE - Conférences Apologétiques -  Abbé R. PLANEIX Chanoine honoraire, supérieur des missionnaires Diocésains de Clermont-Ferrand – 1901 – P. LETHIELLEUX, LIBRAIRIE-ÉDITEUR – ( Neuvième Conférence, L’ÉPISCOPAT ) – p.222

Ainsi, tandis que la mission extraordinaire de onze apôtres s’éteignit avec eux, cette mission extraordinaire qui était la mission ordinaire de la Papauté se perpétua sur le siège de Pierre, toujours en vue au lieu le plus élevé de ce monde, et désormais seul nommé apostolique, pour marquer qu’il cumule les prérogatives de tous les apôtres.

C’est par lui que l’épiscopat se reproduit et se perpétue, et, depuis la mort des apôtres, il n’est pas un de leur héritiers qui n’ait reçu l’investiture de ce patriarche œcuménique, de ce pasteur suprême, de ce Pontife , qui est l’unique procréateur de tous les souverains prêtres de la catholicité : Summus Pontifex, summi sacerdotes. Telle a été la foi de tous les siècles, foi persévérante et tranquille, qui a réglé la soumission filiale des prêtres aux évêques, des évêques au Pape.

CONSTITUTION DE L'ÉGLISE - Conférences Apologétiques -  Abbé R. PLANEIX Chanoine honoraire, supérieur des missionnaires Diocésains de Clermont-Ferrand – 1901 – P. LETHIELLEUX, LIBRAIRIE-ÉDITEUR – ( Neuvième Conférence, L’ÉPISCOPAT ) – p.223    

L' évêque est au sommet de la sainte hiérarchie, se rattachent au Pape, par le Pape à Pierre et aux apôtres, auquel le Christ a dit : Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie , recevez mon Esprit. Sicut misit me vivens Pater, et ego mitto vos, accipite Spiritum sanctum

Elu par Dieu, consacré par lui, l’évêque va à son peuple au nom de Celui qui l’envoie et il apporte aux âmes le sacerdoce de Jésus-Christ dans une triple et indivisible manifestation : l’autorité doctrinale, l’autorité sacerdotale, l’autorité de juridiction.

CONSTITUTION DE L'ÉGLISE - Conférences Apologétiques -  Abbé R. PLANEIX Chanoine honoraire, supérieur des missionnaires Diocésains de Clermont-Ferrand – 1901 – P. LETHIELLEUX, LIBRAIRIE-ÉDITEUR – ( Neuvième Conférence, L’ÉPISCOPAT ) – p.225
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Ven 15 Juin - 4:58

Patriarche :

De tout temps, les sièges d’origine apostolique jouirent d’une considération et d’une autorité plus grandes. Le concile de Nicée ( 325 ) reconnut le rang éminent de Rome , d’Alexandrie et d’Antioche. En 381, le concile de Constantinople accorda le même honneur à l’évêque de cette ville. En 451, le titre de “patriarche” fut décerné par le concile de Chalcédoine aux quatre évêques susnommés et a celui de Jérusalem.

Histoire de l'Église Cours supérieur A. Boulenger – 1925 – LIBRAIRIE EMMANUEL VITTE – p.130    

Les titres de Métropolitain et de Patriarche sont parfois remplacés par ceux d’exarque et de primat. Le titre d’archevêque fut d’abord donné à ceux qui furent , par la suite, les patriarches : ainsi saint Athanase l’applique à Alexandre, son prédécesseur sur le siège d’Alexandrie. Il n’apparait que plus tard avec le sens de métropolitain.

Les  prérogatives des métropolitains et des patriarches :

Les droits des métropolitains étaient de convoquer et de présider les conciles provinciaux, de confirmer les élections des évêques et de les consacrer, de juger en appel contre les décisions des évêques.
Les patriarches convoquaient et présidaient les conciles des évêques soumis à leur juridiction, ils confirmaient l’élection des métropolitains, les consacraient, et recevaient les appels contre les jugements des métropolitains.

Histoire de l'Église Cours supérieur A. Boulenger – 1925 – LIBRAIRIE EMMANUEL VITTE – p.130    

La primauté de l’évêque de Rome est proclamée par les conciles. Ainsi le concile de Sardique ( 343 ) déclare que tout évêque déposé par un concile provincial, pouvait en appeler au pape, le successeur de Pierre. Ce droit que le concile leur reconnait, nous voyons les papes l’exercer en maintes circonstances, v. g. dans les causes de saint Athanase, de saint Cyrille d’Alexandrie, de saint Jean Chrysostome. Toutefois, les papes doivent déjà lutter contre les prétentions des évêques de Constantinople, qui cherchent, aux conciles de Constantinople ( 381 ) et de Chalcédoine ( 451 ) , à s’arroger des pouvoirs égaux à ceux des évêques de Rome, sous prétexte que Constantinople, étant la résidence de l’empereur, était une “seconde Rome” . De cette ambition naitra plus tard le Schisme grec.

Les Papes :

Mais ,la primauté de l’évêque de Rome apparait clairement au cour de cette époque. Au milieu des grandes luttes doctrinales et des empiètements du pouvoir civil, les papes se montrèrent les gardiens sûr de la foi orthodoxe et les défenseurs des droits de l’Église. Leur autorité suprême sur tous les autres évêques, métropolitains et patriarches, nous est attestée par de nombreux faits.

Histoire de l'Église Cours supérieur A. Boulenger – 1925 – LIBRAIRIE EMMANUEL VITTE – p.131

Plus d’une fois, ils exercent le droit de déposer les évêques, et non seulement ceux qui faisaient partie du patriarcat d’Occident, mais même les évêques orientaux : le pape Célestin I dépose Nestorius, ect...

TRADITION DE L’ÉGLISE SUR L’INSTITUTION DES ÉVÊQUES - Jean-Marie Robert de la Mennais ,Prêtre Fondateur des Instituts des Frères de l’Instruction Chrétienne, de Ploërmel et des Filles de la Providence, de Saint-Brieuc – t.I. pp.238,239 a écrit :

Le Concile de Latran,tenu en 1215 sous Innocent III,après avoir établi dans son cinquième canon que l’Église romaine,par une disposition divine,possède sur toutes les autres églises une principauté de puissance,parle ainsi des sièges patriarcaux : Après que les Évêques de ces sièges auront reçu du Pontife romain le pallium,qui est le signe de la plénitude du pouvoir pontificale,et qu’ils auront prêté serment de fidélité et d’obéissance à ce Pontife, il leur sera permis de donner le pallium à leurs suffragants,en recevant pour eux-mêmes,de ces Évêques,la profession canonique,et pour l’Eglise romaine la promesse d’obéissance. Tel est le décret du concile de Latran,le plus grand,dit Bossuet,et le plus nombreux qui jamais ait été tenu,dont l’autorité est si grande,que la postérité l’a appelé par excellence le Concile général. La discipline que nous avons prouvé avoir été en vigueur,dès les premiers siècles, dans L’Eglise d’Orient, y est retracée toute entière en abrégé. Le Pape institue les Patriarches,qui ensuite instituent leurs suffragants,et la juridiction des uns et des autres,ou, comme parle le Concile,la plénitude du pouvoir pontificale découle d’une seule source,c’est-à-dire,du siège suréminent qui a reçu de Jésus-Christ une principauté de puissance sur tous les autres sièges.


Dernière édition par chouan le Ven 3 Mai - 16:39, édité 4 fois
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Jeu 21 Juin - 3:28

91. – Élection et formation du clergé.

A l’élection des évêques est encore, au début de cette période, l’affaire du clergé et du peuple, mais la part du peuple se restreint de plus en plus. Le concile de Laodicée ( 372 ) la supprime totalement. A partir de là, les évêques doivent être élus par le clergé, les évêques de la province et le métropolitain.

Histoire de l'Église Cours supérieur A. Boulenger – 1925 – LIBRAIRIE EMMANUEL VITTE – p.134    

Le peuple ne compte plus, mais son ancien droit est usurpé pat les empereurs sui réclament le privilège de présenter les candidats : ainsi le droit de la couronne, que l’Église concèdera aux princes temporels.

Le concile de Laodicée prononce d'une manière plus positive encore que les évêques soient élevés à la puissance épiscopale par le jugement des métropolitains et des évêques circonvoisins.

INSTRUCTION PASTORALE DE M. L'ÉVÊQUE DE LANGRES SUR LE SCHISME DE FRANCE – (1793 ) – Par Mgr César-Guillaume de La Luzerne – p.176    

La principale influence dans l'élection des évêques appartenait autrefois aux évêques comprovinciaux présidés par leur Métropolitain. Une fois élu, l'éveque appartient à son église, les conciles de Nicée et de Chalcédoine lui défendent de la quitter, meme pour un siège supérieur..

Mgr Louis PRUNEL, Vice-Directeur de L’Université CATHOLIQUE de PARIS.COURS SUPÉRIEUR DE RELIGION. Préface de Som Em. Le Cardinal BAUDRILLART , Ouvrage honoré d’une lettre de Son Em. le Cardinal GASPARRI 1920,Secrétaire d’Etat de S.S. Pie XI.Lettre de Mgr NEVEUX,évêque d’Arsinoé 1917,Mgr HALLE,évêque de Pergame,auxiliaire de Montpelier 1917, Mgr LANDRIEUX,évêque de DIJON 1916,Mgr GUILLIET,évêque de Limoge 1917,Mgr PECHENARD, évêque de Soissons 1918, Mgr LECOEUR,évêque de Saint-Flour 1916,Mgr DECHELETTE,évêque d’Evreux 1918,Mgr CHESNELONG ,Archev.de Sens 1916, Mgr GAUTHEY,Archev,de Besançon 1917,S.Em. le Cardinal Luçon,Archv,de Reims 1916,S.Em. le Cardinal AMETTE,Archv, de Paris 1917,S.Em.le Cardinal DUBOIS,Archv,de Rouan 1917. (Imprimature,20 octobris 1916)-(Nihil obstat,15 octobris 1916 ),Ouvrage couronné par l’Académie française. COURS SUPÉRIEUR DE RELIGION. t.II. L’Église .p.253,254, institution des Évêques. a écrit:

L’élection,c’est-à-dire le choix du sujet,appartient au Souverain Pontife,pasteur de l’Église universelle,Jésus élit ses apôtres,en les choisissant lui-même,tandis qu’ils jetaient leurs filets sur les bords du lac de Tibériade.(Suivez-moi,leur dit-il,je vous ferai pêcheurs d’hommes).Les Apôtres élurent Matthias à la place de Juda,Saint Paul institua Tite en Crète.Après la mort des apôtres, le pouvoir d’élire des évêques que tout les apôtres possédaient passa au successeur de Saint Pierre,car,nous l’avons vu,les prérogatives spéciales des apôtres disparurent avec eux,et le Pape seul hérita de leur pouvoir extraordinaire.Au cours des siècles,divers modes d’élection des évêques furent en vigueur,parfois la voix populaire unanime désigna certain sujets,et l’adage : vox populi,vox Dei,se vérifia,il en fut ainsi pour Saint Ambroise à Milan,en général lorsqu’une église devenait vacante,les évêques voisins et le clergé s’assemblaient et désignaient celui qu’ils jugeaient le plus digne,puis les Chapitres des églises cathédrales élurent des évêques,tout en soumettant la ratification de l’élection au Pape,ce mode d’élection est tout à fait conforme au droit canonique et existe encore dans certains pays ailleurs,par suite des concordats conclus entre le Pape et différent Etats,le chef de l’Etat eut le droit d’élection,avec la réserve que les candidats choisis devaient être agréés par le Pape,et pouvaient par suite être refusés,s’il le jugeait nécessaire.Aujourd’hui le Pape nomme directement les évêques et c’est certainement là le plus précieux avantage de la loi de Séparation.  

Dans tous les temps , il est démontré aux catholiques que l'institution canonique transmet seule aux évêques les pouvoirs des Apôtres , seuls envoyés de Dieu pour établir son Eglise ; que cette Eglise , considérée comme la société des fidèles ,se divise en Eglise enseignante et Eglise écoutante;enfin, que l'Eglise enseignante, composée du Pape et des évêques , tient sa souveraineté spirituelle ,selon l'Evangile et la tradition, directement et immédiatement de Jésus-Christ.

2° La hiérarchie de Juridiction est la puissance sacrée que confère l’institution Canonique.

COURS ÉLÉMENTAIRE D’APOLOGÉTIQUE CHRÉTIENNE, Par M. M. RUTTEN Chanoine Vicaire Général, Supérieur du Grand Séminaire de Liége – SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE LIBRAIRIE CATHOLIQUE –  ( 3ème édition) - Approbation : THÉODORE ,Évêque de Liégé 1879,VICTOR JOSS.Évêque 1882 – IV PARTIE – l’Église - Chap. XVIII, §3 – De la constitution hiérarchique du clergé.p.209


Dernière édition par chouan le Ven 6 Juil - 10:42, édité 2 fois
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Jeu 21 Juin - 3:39

Synodus quoque Sardicensis ( a. 343 ) c. 6, ius a Concilio Nicaeno iam constitutum casibus difficilioribus ( aliquantulum obscure ) applicat. Unde denuo eruitur penes Episcopos comprovinciales maximam fuisse auctoritatem in instituendis Episcopis et dioecesibus.

IUS CANONICUM – P. Francisco Xav. Wernz S.I AD P. Petri Vidal S.I – CODICIS NORMAM EXACTUM – ROMAE APUD AEDES UNIVERSITATIS GREGORIANAE -  t.II, DE PERSONIS – Titulus VIII. De  Potestate Episcopali..p.733

I. A l’origine de l’Église, les Évêques ont été établis par les Apôtres, ou en vertu d’un ordre de leur part. C’est ce qui résulte de la Sainte Écriture
( Act. XIV, 22 , Tit. 2 et 5 ), et de la tradition. ( Voy. saint Grégoire le Grand, Liv, V, Lettre 60, VI, 37, VIII, 35, saint Jérôme, comment. sur l’épitre à Tit. ch. I, et III, ect. )

II. Après la mort des Apôtres et même de leur vivant ( Voy. saint Clément, Epit. 1, aux Corinthiens ) jusqu’au premier Concile de Nicée, les élections des Évêques furent attribuées aux autre Évêques de la même province, elles le furent si bien que, dans plusieurs cas, le peuple fut expressément écarté. Voy le Concile de Laodicée, Can. XII et XIII, le 1er Concile d’Antioche, Can. XVI et le 1er Concile de Nicée, Can. 4, où cette doctrine est non seulement confirmée mais déclarée conforme aux anciens usages.


LES PRINCIPES DU DROIT PUBLIC DE L’ÉGLISE - Par R.P Camille TARQUINI,Cardinal-prêtre - (12ème Édition, 1891) - VICTOR RETAUX ET FILS,SUCCESSEUR - Livre Second.Chapitre II - § II - pp.159-160    

A partir du 1er Concile de Nicée, jusqu’au 4e Conc. de Constantinople qui est le 8e Œcuménique, on trouve la même discipline en vigueur, c’est-à-dire que les Évêques sont élus par les autres évêques de la Province.Voir sur ce point la décision du Pape S. Jules dans l’Apologie de S.Athanase contre les Ariens, les Canons adressés aux Évêques des Gaules, que Constantius attribue au Pape S. Sirice, ch. V, les Canons des Nestoriens, qui sortirent de l’Église au V e siècle.


R. Naz, TRAITÉ DE DROIT CANONIQUE, t.I, p. 439, ° 623 a écrit:

Le concile de Nicée (325) décida que l’élection des évêques serait faite par les évêques de la même province ecclésiastique et serait confirmée par le métropolitain. La même discipline fut observée dans l’église d’Occident, du IVe au VIe siècle.

Le concile de Nicée. - L’évêque , dit le canon 4e, doit être choisi par tous ceux (les évêques) de l'éparchie (province); si une nécessité urgence, ou la longueur du chemin s'y oppose, trois (évêques) au moins doivent se réunir et procéder à la cheirotonie (sacre), munis de la permission écrite des absents. La confirmation de ce qui s’est fait revient de droit dans chaque éparchie, au métropolitain.

Passant ensuite à une question particulière, le Pape examina un différend célèbre de l’Église d'Antioche, qui tenait en suspens tous les esprits. Trois évêques, l'arien Euzoius, Paulin et saint Mélèce, tous deux catholiques, exerçaient à la fois l'autorité dans cette métropole. [...] saint Damase décida que Paulin et Mélèce gouverneraient simultanément l’Église d'Antioche....[...] Valens continuait son système de persécution contre les évêques orthodoxes. Saint Mélèce, un des deux évêques catholiques d'Antioche, fut exilé en Arménie. Saint Eusèbe de Samosate, saint Barsès, évêque d'Edesse, eurent le même sort. Le trouble et la confusion étaient à leur comble dans les églises désolées et privées de leurs pasteurs. Les religieux étaient obligés de quitter leur retraite pour venir évangéliser les peuples.

HISTOIRE DE L’ÉGLISE - L'Abbé J.-E. DARRAS - LIBRAIRIE DE LOUIS VIVES, ÉDITION, 1869 - t.I. Chp.IV.pp.478 à 480

Arrow

§ 2. LE POUVOIR DU GOUVERNEMENT DU PAPE.

403. 1° Objet : Le Pape ayant le pouvoir suprême de juridiction,il peut : a) faire des lois pour toute l’Église,les abroger s’il le juge bon,ou en dispenser,il peut même dispenser des lois portées par les évêques, b) instituer les évêques ou déterminer le mode de les instituer,il peut même les déposer pour des raisons graves et lorsqu’il y va du bien de l’Église,ce qui arriva en 1801,lorsque Pie VII enjoignit à tout les évêques français de démissionner, c) convoquer les conciles, d) prononcer des sentence définitives.On ne peut donc,sur le terrain de la discipline,pas plus que sur le questions de dogme et de morale,en appeler du Pape à l’Église universelle,au concile œcuménique,ou bien du Pape que l’on prétendrait mal informé à un Pape mieux informé,comme le soutenaient autrefois les gallican.

R.P BOULENGER - Manuel d’Apologétique,INTRODUCTION A LA DOCTRINE CATHOLIQUE,Section.II.CONSTITUTION DE L’ÉGLISE.Chapitre.II.Les Droits de l’Église.1928.pp.406-407
 


Dernière édition par chouan le Dim 5 Mar - 5:48, édité 6 fois
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Ven 22 Juin - 16:01

IV. Pour nous servir du Langage usité par les modernes , nous dirons donc que le sixième canon de Nicée parle , non pas de simples métropolitains, mais bien de trois véritables patriarcats. Il place en effet sous l'évêque d'Alexandrie, l'Egypte, la Lybie et la Pentapole ; et l'on sait que la juridiction d'Antioche était bien plus étendue encore.

DROIT PUBLIC DE L'ÉGLISE et DES NATIONS CHRÉTIENNES, par GUILLAUME AUDISIO , CHANOINE DE S. PIERRE AU VATICAN - TRADUIT DE L’ITALIEN AVEC APPROBATION DE l' AUTEUR, M. le Chanoine LABIS, PROFESSEUR AU GRAND-SÉMINAIRE DE TOURNAI - LOUVAIN, TYPOGRAPHIE DE CH. PEETERS – 1864 – t.I – p.115  

Ils ignorent donc l'histoire de l'Eglise ceux qui affirment, avec les protestants, que l'Eglise n'a pas eu d'état fixe et de gouvernement déterminé pendant les trois premiers siècles, ou bien, avec certains catholiques dévergondés.

I, Rome, la maîtresse du monde, Antioche, la reine de l'Orient, Alexandrie, la cité principale de l'Egypte et le champ clos de toutes les philosophies : voilà, dès le temps des Apôtres, les points cardinaux des trois régions entre lesquelles se partageait le monde chrétien.


DROIT PUBLIC DE L'ÉGLISE et DES NATIONS CHRÉTIENNES, par GUILLAUME AUDISIO , CHANOINE DE S. PIERRE AU VATICAN - TRADUIT DE L’ITALIEN AVEC APPROBATION DE l' AUTEUR, M. le Chanoine LABIS, PROFESSEUR AU GRAND-SÉMINAIRE DE TOURNAI - LOUVAIN, TYPOGRAPHIE DE CH. PEETERS – 1864 – t.I – p.113

Mais, Pourquoi cette vaste étendue du patriarcat d'Antioche , avec ses douze métropoles et tant de peuples divers? Le trône apostolique et patriarcal d'Antioche est si insigne parce qu'il a été le premier siège du Coryphée des Apôtres, de Pierre; parce que c'est de là que Pierre est venu à Rome

VI. L'antique Notitia Graeca , d'après un vieux manuscrit du Vatican, décrit de la manière suivante le patriarcat d'Antioche : Sanctissimus et Apostolicus Thronus Antiochiae et Patriarchictis , ac coriphaei APOSTOLOBUM PETRI PRIMA SEDES, CompUctitur versus ortum solis iter lxxxvii dierum , versus Iberiam et Abasriam atque Armeniam , et usque ad interius desertum Corozaim, Persas, Medos, Chaldaeos, indeque ad extrema Arabicae Praefecturae, Parthos, Elamitas, et Mesopotamios. Vulturni, Subsolani, et si quis est alius Orientalis ventus, climata comprehendit . Habei autem metropoles duodecim, etc.

DROIT PUBLIC DE L'ÉGLISE et DES NATIONS CHRÉTIENNES, par GUILLAUME AUDISIO , CHANOINE DE S. PIERRE AU VATICAN - TRADUIT DE L’ITALIEN AVEC APPROBATION DE l' AUTEUR, M. le Chanoine LABIS, PROFESSEUR AU GRAND-SÉMINAIRE DE TOURNAI - LOUVAIN, TYPOGRAPHIE DE CH. PEETERS – 1864 – t.I – p.115

Les prélats de ces grandes villes [ qui recevaient le Pallium Romain, signe d'autorité et de communion ] sont encore nommés, dans le sixième canon du concile de Nicée,Evêques ou Métropolitains; on les nomme Archevêques dans le siècle suivant, au concile d'Ephèse ; Exarques dans celui de Constantinople; et enfin celui de Chalcédoine les appelle indistinctement Archevêques, Exarques, et d'un nom nouveau, Patriarches. Mais Cette dernière dénomination resta spécialement attachée à ces sièges, et leurs évêques furent nommés patriarches, comme étant les pères de plusieurs nations et d'une multitude de chrétientés, qui tiraient leur origine de ces centres, ou étaient soumises à leur autorité soit médiate soit immédiate.

V. Mais ces trois princes qui gouvernaient l'Eglise ne rompaient-ils pas son unité constitutionnelle? Loin de là ; Pierre au centre de cette variété était le principe d'une vaste et forte unité.

DROIT PUBLIC DE L'ÉGLISE et DES NATIONS CHRÉTIENNES, par GUILLAUME AUDISIO , CHANOINE DE S. PIERRE AU VATICAN - TRADUIT DE L’ITALIEN AVEC APPROBATION DE l' AUTEUR, M. le Chanoine LABIS, PROFESSEUR AU GRAND-SÉMINAIRE DE TOURNAI - LOUVAIN, TYPOGRAPHIE DE CH. PEETERS – 1864 – t.I – p.115  

Alexandrie eut un territoire très-vaste, s'étendant jusqu'à l'Inde intérieure, où il est certain que le grand Athanase expédia Frumence, évêque et chargé d'ordonner des évêques : l'Inde extérieure dépendait d'l'Antioche.Et voilà comment la pluralité des siéges patriarcaux se trouve toujours ramenée à l'unité ! Pierre affermit le siège d'Antioche, mais il n'y siègea que pour le quitter bientôt, Pierre par l'entremise de son disciple, confère la gloire et la splendeur à l'église d'Alexandrie. Mais enfin Pierre exalte le siège de Rome, et lui pose sur le front la couronne inaliénable de sa primauté, sublimavit sedem.

Dans cette organisation,un seul point est de droit divin,parce qu’il a été établi par Jésus-Christ lui-même :c’est que l’Église doit être gouvernée par les évêques,et que ceux-ci doivent être tous sous la dépendance du successeur de saint Pierre,investi de la plénitude de l’autorité juridictionnelle sur toute les Églises.

R.P. M. Liberatore, S.J., Le Droit public de l’Église, éd. Retaux-Bray, Paris, 1888,Cap II.Art II. § II.pp.103-104.Chapitre.II.Des pouvoirs de l’Église,§ V.La juridiction de l’Église est organisée hiérarchiquement.p.97  

On appellait évêques régionaires , Episcopi gentium , ceux qu'on envoyait se chercher un troupeau parmi les infidèles : il y avait encore là une mission, chose indispensable pour occuper une place dans le gouvernement de l'Eglise.


Dernière édition par chouan le Lun 24 Sep - 4:59, édité 5 fois
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Ven 22 Juin - 16:16

REVUE DES SCIENCES ECCLÉSIASTIQUES.Fondé sous les auspices de Monseigneur PARISIS et honoré d'un Bref de S. S. PIE IX – 133-137. – Janvier-Mai. 1871 - TROISIÈME SÉRIE –TOME 3ème – ( XXIII DE LA COLLECTION ),PARIS CHEZ M. PUTOIS –CRETTÉ- R.P H. Montrouzier, S. J.pp.14-15

Vous l'entendez : Pie VI affirme que l'ancien droit des métropolitains émanait d'une concession du Saint-Siège. Voici qui est peut-être plus explicite.Ce pouvoir de conférer la juridiction suivant la nouvelle discipline en usage depuis plusieurs siècles confirme par les Conciles généraux et par les concordats, n'appartient pas même aux métropolitains ; il est retourné à la source d'où il était parti, et réside a uniquement dans le Siège apostolique (UPOTE QUAE ILLUC  REVERSA , UNDE DISCESSERAT , UNICE RESIDET PENES  Apostolicam sedem). C'est aujourd'hui le pontife romain, qui, en vertu de sa dignité, peut donne des évêques  aux églises : ce sont les termes du Concile de Trente.(Sess. 24, cap. 1, de réf.) Ainsi, dans l'Église catholique, il ne peut plus y avoir de consécration légitime, que celle qui est conféré par un mandat apostolique.    


Nous savons que la juridiction des patriarches,des primats, des métropolitains a varié selon les époques. Mais une chose certaine et immuable, c'est que ces variations mêmes ont été faites ou légitimées par le Saint-Siège. Le Pape saint Léon rappel deux grand principes du gouvernement de l'Eglise.  Arrow


VI. Admirons la sainteté du pontife et la sagesse de l'administrateur. Il proclame deux principes fondamentaux dans le gouvernement de l'Eglise : 1° l'empire de la loi ou des canons contre toute nouveauté perturbatrice; 2° le Pontife Romain gardien et vengeur de la loi: dispensatio mihi credita est. Aussi, bien que la loi soit variable, bien que l'autorité qui a fixé à trois le nombre des patriarches, puisse le porter à quatre, à cinq; néanmoins dés qu'il vit ces prétentions s'élever de l'Orient et se précipiter comme un torrent, dont les usurpations nouvelles auraient accru l'impétuosité et le débordement, il jugea devoir y opposer son autorité, et faire sentir que ni la force ni l'importunité des supplications ne peut la moindre chose contre la loi : nulla possunt improbitate convelli.

DROIT PUBLIC DE L'ÉGLISE et DES NATIONS CHRÉTIENNES, par GUILLAUME AUDISIO , CHANOINE DE S. PIERRE AU VATICAN - TRADUIT DE L’ITALIEN AVEC APPROBATION DE l' AUTEUR, M. le Chanoine LABIS, PROFESSEUR AU GRAND-SÉMINAIRE DE TOURNAI - LOUVAIN, TYPOGRAPHIE DE CH. PEETERS – 1864 – t.I –Titre.XVII. pp.135-136

En un mot, le Pontife inculque aux Grecs indisciplinés l'empire de la justice contre la violence.En d'autres termes , on ne peut faire quod non expedit, ce qui n'est pas convenable , et aussi longtemps que la chose n'est pas convenable au point de vue, soit de la justice, soit de la discipline, ou de l'édification de l'Eglise.Ainsi retranché dans la justice due au gouvernement de l'Eglise et dans la majesté de son droit ,le Pontife répond à l'Empereur qu'Anatolius nuirait singulièrement à sa propre considération, en voulant accroître illicitement ses privilèges. La grande préoccupiiion de l Eglise est d'empêcher que le troupeau de Jésus Christ ne soit envahi par de prétendus pasteurs, destitués de mission légitime.   :

Ainsi, le Pape instituait les métropolitains, les primats et les patriarches, qui instituaient eux-mêmes les évêques de leur province. Celte discipline dura jusqu'au neuvième siècle : ou entreprit alors de la modifier.... Ce fut le retrait d’une faveur et non l'usurpation d’un droit. On ne saurait mieux dire. Et maintenant, l'on comprendra mieux la répulsion qu'exciteraient chez les fidèles la vue d'un évêque non institué par le Pape, et les pénibles devoirs que sa présence leur imposerait : « Ils devraient refuser de le recevoir, de lui obéir et de recourir à son ministère. Ils devraient le fuir comme un pestiféré et le chasser comme un loup. Cet évêque et ses prêtres seraient des intrus.

REVUE DES SCIENCES ECCLÉSIASTIQUES.Fondé sous les auspices de Monseigneur PARISIS et honoré d'un Bref de S. S. PIE IX – 133-137. – Janvier-Mai. 1871 - TROISIÈME SÉRIE –TOME 3ème – ( XXIII DE LA COLLECTION ),PARIS CHEZ M. PUTOIS –CRETTÉ- R.P H. Montrouzier, S. J.pp.30-31


Dernière édition par chouan le Ven 6 Juil - 11:21, édité 2 fois
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Ven 22 Juin - 17:10

X. 4° Il est certain que tous les   dépositaires du pouvoir, dispersés ou assemblés, moins le Chef suprême, ne nous donneraient pas tous ensemble la plénitude de la hiérarchie, ni de l'autorité qui régit et gouverne. Nous aurions bien les juridictions ou les magistratures partielles et dérivées, mais non le tout, ni la source d'où elles dérivent. Nous aurions des Evêques, des Archevêques, des Métropolitains, des Primats et des Patriarches , mais nous n'aurions ni corps, ni unité, ni Eglise gouvernante, sans le Chef et la source de l'autorité. C'est en effet la doc trine de toute l'antiquité, que celle qui a été pro clamée au milieu des orages du concile de Bàle, en ces termes : Solum Petrum in plenitudinem potestatis vocatum esse, alios m partem sollicitudinis  (sess. v).

DROIT PUBLIC DE L'ÉGLISE et DES NATIONS CHRÉTIENNES, par GUILLAUME AUDISIO , CHANOINE DE S. PIERRE AU VATICAN - TRADUIT DE L’ITALIEN AVEC APPROBATION DE l' AUTEUR, M. le Chanoine LABIS, PROFESSEUR AU GRAND-SÉMINAIRE DE TOURNAI - LOUVAIN, TYPOGRAPHIE DE CH. PEETERS – 1864 – t.I –Titre.XVIII pp.149  

Si Pierre seul a été mis en possession de la plénitude du pouvoir, in plenitudinem potestatis,et si tous les autres membres de la hiérarchie ne sont appelés qu'en partage de sa sollicitude , in partem sollicitudinis; si telle est la parole de Dieu,telle étant la foi de tous les siècles chrétiens, nous avons eu raison de poser comme suprême fondement de la Constitution catholique : que l'aristocratie ecclésiastique toute entière ne peut ni absorber, ni diviser, ni partager la Primauté de gouvernement ou de juridiction du Siège de Rome.Et plus explicitement : Donc, sans le Pape, les évêques dispersés ne sont pas l'Eglise; et assemblés, ils ne sont ni l'Eglise ni le Concile. Et pour employer la formule impropre, mais communément reçue : Donc le Pape est supérieur au Concile. C'est une conséquence logique déjà démontrée en droit.


XV. Il est constant que non-seulement les catholiques opprimés, mais les Ariens oppresseurs avaient eu recours par lettre au tribunal du pape Jules I, avant la convocation du concile, et que le pape avait préludé par son jugement aux décisions de cette assemblée.

DROIT PUBLIC DE L'ÉGLISE et DES NATIONS CHRÉTIENNES, par GUILLAUME AUDISIO , CHANOINE DE S. PIERRE AU VATICAN - TRADUIT DE L’ITALIEN AVEC APPROBATION DE l' AUTEUR, M. le Chanoine LABIS, PROFESSEUR AU GRAND-SÉMINAIRE DE TOURNAI - LOUVAIN, TYPOGRAPHIE DE CH. PEETERS – 1864 – t.I –Titre.XX. p.164

le pouvoir judiciaire n'est autre chose qu'une application de la loi établie , et pour ainsi dire sa personnification vivante. Donc aussi le pouvoir judiciaire n'est autre chose qu'une émanation vitale, soit immédiate, soit déléguée, de l'autorité législative.Par suite, s'il existe dans l'Eglise un pouvoir d'appliquer les lois aux cas particuliers (et ce pouvoir existe partout où il y a des lois), il sera par son origine et son étendue de même nature que le pouvoir législatif. Mais celui-ci a une source divine et un Primat divinement constitué; donc le pouvoir judiciaire , dans toute l'étendue du monde catholique, doit descendre de ce Primat et de cette source, comme il doit y remonter.



Dernière édition par chouan le Ven 6 Juil - 10:37, édité 1 fois
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Ven 22 Juin - 17:50

Hiérarchie d'Ordre et de Juridiction Arrow

XIV. A cause de cette double hiérarchie et de ses degrés, l'Eglise a été comparée par le concile de Trente, et avec raison, à une armée rangée en bataille, ut castrorum actes ordinata. C'est-à-dire que toute l'Eglise ne compose qu'une seule armée et une seule milice, avec des chefs de tout rang, qui s'élèvent en se tenant par la main jusqu'à un chef suprême. En revanche le fantôme de la hiérarchie anglicane manque de chefs , puisque ses chefs n'ont pas de mission légitime, ou si elle en a, où est le chef suprême? Quant aux presbytériens, ils ne nous offrent que des bandes dispersées, ayant à peine à leur tête un caporal; ce sont comme les débris d'une armée en déroute.

DROIT PUBLIC DE L'ÉGLISE et DES NATIONS CHRÉTIENNES, par GUILLAUME AUDISIO , CHANOINE DE S. PIERRE AU VATICAN - TRADUIT DE L’ITALIEN AVEC APPROBATION DE l' AUTEUR, M. le Chanoine LABIS, PROFESSEUR AU GRAND-SÉMINAIRE DE TOURNAI - LOUVAIN, TYPOGRAPHIE DE CH. PEETERS – 1864 – t.I –Titre.XXIII.p .202-203  


Arrow https://messe.forumactif.org/t7961-demontage-d-une-idee-fausse-concernant-saint-eusebe-de-samosate


4. Hiérarchie de juridiction.

1° Font partie de cette hiérarchie tous ceux qui ont reçu une part plus ou moins grande dans le gouvernement de l’Église. Nous avons vu que, dans ses lignes essentielles, cette hiérarchie a été dessinée par Jésus-Christ même, et que, par conséquent, l’Église n’y peut rien changer.

Chanoine Eugène Duplessy, APOLOGÉTIQUE - MAISON DE LA BONNE PRESSE -(Nihil obstat 1927,Imprimatur 1927). livre III, Démonstration du Catholicisme,Deuxième  partie – Chapitre II – L’autorité dans l’Église – p.341


Dernière édition par chouan le Mar 21 Fév - 10:54, édité 2 fois
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Dim 1 Juil - 4:48

Dispense des Lois :  Arrow

II. Qu’est-ce que la dispense ? – C’est l’acte par lequel le législateur exempte pour un temps quelqu’un de l’observation d’une loi, dans une circonstance particulière.

[...]

Relativement à la dispense, on distingue le pouvoir ordinaire et le pouvoir délégué. On nomme pourvoir ordinaire celui qui est attaché à un office ou à une dignité, et pouvoir délégué, celui que reçoit un inférieur en vertu d’une commission particulière.

[...]

119. L’Évêque peut également, de droit ordinaire, dispenser des ordonnances ou statuts, qu’il a publiés pour son Diocèse, et des décrets, qui émanent des Conciles de la Province. Il peut aussi dispenser des irrégularités, des empêchement au Mariage, des vœux réservés et d’autres cas semblables, quand le recours au Pape n’est pas facile et que le péril est imminent, des lois canoniques, renferment la clause “jusqu'à ce qu’il en soit dispensé” pour les cas particuliers et fréquents, comme par exemple, des vœux non réservés, de la sanctification des Fêtes, du jeûne, de l’abstinence et d’autre devoir analogues, et pour tous les cas, où l’on doute raisonnablement si la dispense est nécessaire ou non. Quant aux lois générales, dont la dispense n’est pas expressément réservée, Benoit XIV et saint Alphonse de Liguori enseignent qu’il ne saurait en dispenser, à moins qu’il n’ait en sa faveur le droit ou la coutume. Car, un inférieur ne peut abolir la loi du Supérieur.


LA SOMME DU CATÉCHISTE COURS DE RELIGION ET D’HISTOIRE SACRÉE A L’USAGE DES SÉMINAIRES,COLLÈGES INSTITUTIONS ET CATÉCHISMES DE PERSÉVÉRANCE.Par M.l’abbé REGNAUD,VICAIRE A SAINT-EUSTACHE.VICTOR PALMÉ,ÉDITEUR PONTIFICAL.LETTRES DE NOTRE TRÈS-SAINT-PÈRE LE PAPE ET DE NOS SEIGNEURS LES ARCHEVÊQUES ET ÉVÊQUES A M.L’ABBÉ RAGNAUD,Rome le 8 août 1868 - t.III - LA MORALE - 1875 – Leçon VII – Dispense des Lois – pp.107-106  
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Dim 23 Sep - 13:40

Oui, mes frères, c’est au souverain Pontife, en sa qualité de successeur de saint Pierre, qu’il appartient de gouverner l’Église de Jésus-Christ, et, selon la définition du concile de Florence, il a reçu du divin Maitre le pouvoir de paitre, de régir et de gouverner l’Église universelle. Ce pouvoir s’étend non-seulement sur les agneaux, mais encore sur les brebis du troupeau du divin Pasteur, c’est-à-dire sur les évêques et les prêtres aussi bien que sur les simples fidèles. Le Pape, en vertu de l’autorité que le Seigneur lui a confiée, peut donc publier des Lois, et tous les chrétiens, de quelque pays, de quelque condition qu’ils soient, sont obligés de les observer, sous peine de désobéissance.

COURS COMPLET D’INSTRUCTION FAMILIÈRES SUR TOUTES LES VÉRITÉS DOGMATIQUE ET MORALES DE LA RELIGION - Par J. B. CIRIER,Chanoine de Reims et ancien Curé de Mouzon – APPROBATION :Chanoine BANDEVILLE, le 23 mars 1853, Chanoine honoraire A. DUMAS,le 29 mars 1853, Th.,Cardinal GOUSSET archevêque de Reims,le 30 mars 1853 - CHEZ JACQUES LECOFFRE ET Cie,ÉDITEUR - TOME PREMIER – 2ème Partie. LA MORALE - Les Lois.p.308

Des catholiques, des hommes qui font profession de croire ce que croit et enseigne la sainte Église, transgressent audacieusement les lois de cette Église sainte, sous prétexte qu’ils sont l’ouvrage des hommes. Les lois ecclésiastiques de l’Église sont établis par les hommes, j’en conviens, mais ce sont des hommes revêtus de l’autorité de Dieu et que Jésus-Christ a établi pour nous gouverner dans l’ordre du salut.

Au sommet, le Pontife romain, le vicaire de Jésus-Christ, Prince ou Père suprême, qui possède sur l'Église tout entière une pleine et universelle puissance appelée Primauté. Au-dessous de lui sont les Évêques, pasteurs véritables et proprement dits. Institués dans l'Eglise pour être les coopérateurs du souverain pontife, pour partager avec lui le poids de la sollicitude pastorale, ils ont, en vertu de l'institution divine, l'aptitude nécessaire pour diriger parfaitement les fidèles, élevés qu'ils sont au degré plus haut de la hiérarchie de l'Ordre...

LES SPLENDEURS  DE LA FOI  - ACCORD PARFAIT DE LA RÉVÉLATION ET DE LA SCIENCE DE LA FOI ET DE LA RAISON, Par M. l'abbé MOIGNO CHANOINE DE SAINT-DENIS - BLÉRIOT FRÈRES, LIBRAIRES-ÉDITEURS - 1881– ( DEUXIÈME ÉDITION ) - Donné à Rome, près Saint Pierre, le 3 juillet 1879, la seconde-année de Notre pontificat P.P LÉON . XIII - TOME IV. LA FOI ET LA RAISON - Chap.37ème.L’Église.p.648  

Si Pierre seul a été mis en possession de la plénitude du pouvoir, in plenitudinem potestatis, et si tous les autres membres de la hiérarchie ne sont appelés qu'en partage de sa sollicitude , in par tem sollicitudinis; si telle est la parole de Dieu, ' telle étant la foi de tous les siècles chrétiens, nous avons eu raison de poser comme suprême fondement de la Constitution catholique : que l'aristocratie ecclésiastique toute entière ne peut ni absorber, ni diviser, ni partager la Primauté de gouvernement ou de juridiction du Siège de Rome. Et plus explicitement : Donc, sans le Pape, les évêques dispersés ne sont pas l'Eglise; et assemblés, ils ne sont ni l'Eglise ni le Concile. Et pour employer la formule impropre, mais communément reçue : Donc le Pape est supérieur au Concile. C'est une conséquence logique déjà démontrée en droit : démontrons-la en outre par le fait.

En vérité, je ne sais pas comprendre l'intérêt que certains auteurs peuvent avoir d'obscurcir des principes aussi clairs. Comment des hommes qui se disent catholiques, ont-ils le courage de soutenir que, rigoureusement parlant, l'institution des évêques pourrait ne pas venir exclusivement du Pape ? Qu'ils le veuillent ou non, ils font à coup sûr les affaires de l'hérésie.

REVUE DES SCIENCES ECCLÉSIASTIQUES - Fondé sous les auspices de Monseigneur PARISIS et honoré d'un Bref de S. S. PIE IX – 133-137. – Janvier-Mai. 1871 - TROISIÈME SÉRIE –TOME 3ème – ( XXIII DE LA COLLECTION ),PARIS CHEZ M. PUTOIS –CRETTÉ- R.P H. Montrouzier, S. J.p.29


Dernière édition par chouan le Jeu 25 Juil - 15:23, édité 1 fois
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Mar 9 Juil - 11:06

604. – Les Papes n’ont donc fait qu’user d’un droit inhérent à la primauté en se réservant l’institution des évêques, et l’on ne peut nous opposer que l’ancienne discipline sur ce point avait prescrit contre ce droit, car les prérogatives attachées à la Primauté sont de droit divin, or il n’y a pas de prescription contre ce droit.

Traité Théorique et Pratique de Droit Canonique - Mgr Tilloy Anselme,Docteur en Théologie et en Droit canonique – S.S Léon XIII, a fait exprimer à l'auteur le témoignage de sa haute satisfaction par Mgr Rinaldi. Roma, 7 décembre 1895 - SAVAÈTE ARTHUR Éditeur, 1895 – t.I, Chap.VIII.p.198  

On doit distinguer entre le droit qui appartient uniquement de droit divin au Pape relativement à l’institution des évêques, et l’exercice même de ce droit qui pouvant être délégué par une loi ecclésiastique a autrui. Ainsi, ne pas confondre l'exercice du droit et le droit même.

Can. 1509

Ne sont pas susceptibles de prescription:

1° Les choses qui sont de droit divin, soit naturel, soit positif.

2° Les choses qui ne peuvent être obtenues que par privilège apostolique.

3° Les droits spirituels dont les laïques sont incapables, s’il s’agit d’une prescription en faveur de laïques.

4° Les limites certaines et indubitables des provinces ecclésiastiques, diocèses, paroisses, vicariats, et préfectures apostoliques, abbayes et prélatures ‘nullius’.

5° Les honoraires et les charges de messe.

6° Les bénéfices ecclésiastiques possédés sans titre.

7° Le droit de visite et d’obéissance de telle sorte que certains sujets ne puissent être visités par aucun prélat, ou n’être soumis à aucun.

8° Le paiement du ‘cathedraticum’.
 


l'Encyclique de Pie XII, "Ad Apostolorum principis" , du 29 juin 1958. Doctrine catholique sur l'élection et la consécration des évêques : "Une consécration ainsi conférée contre tout droit..."

CHAPITRE V. L'institution des évêques appartient originairement au Pape.

La puissance spirituelle du Pape et des évêques vient de Jésus-Christ; c'est L’Esprit-Saint qui a établi les évêques pour gouverner l'Église de Dieu. Mais, pour prendre part au gouvernement de l'Eglise, il ne suffit pas d'avoir reçu Je caractère épiscopal ; outre le pouvoir d'ordre qui est inhérent à l'ordination, il faut une juridiction canonique, tant pour le for extérieur que pour le for intérieur. [..] Car il n'a été donné qu'au souverain pontife d'exercer cette juridiction sur tous les autres évêques en les appelant, en les choisissant, les déposant, les envoyant; en sorte que nul n'est choisi ni envoyé de Dieu que par ce même Pontife, comme Polus le fait voir par d'incontestables exemples. Ainsi, toutes les fois qu'on entend dire que, dans des provinces éloignées, quelqu'un a été promu à l'épiscopat par le métropolitain, il faut toujours concevoir que cela s'est fait en vertu d'une constitution des Apôtres, ou d'un décret d'un légitime concile, ou d'un privilège des Pontifes romains, en sorte que l'autorité expresse ou tacite du saint-Siège y a certainement concouru, sans quoi le chef cesserait d'être chef; et cela s'est vu dans tous les évêques choisis par Jésus-Christ, les apôtres exceptés. Quant aux paroles de saint Paul qu'on objecte, ego nec ab homine, nec per hominem, loin de nous être contraires, elles nous fournissent plutôt une nouvelle preuve de ce que nous disons; puisque l'apôtre, en se glorifiant comme d'un privilège  particulier de n'avoir été appelé par aucun homme, insinue que « les autres sont appelés par l'intermédiaire d'un homme, c'est-à-dire par le souverain pontife. Ainsi la juridiction vient de Dieu;  mais elle s'exerce sur une matière sujette, assignée aux autres « pasteurs par le pontife romain, et qu'il peut restreindre ou ôter.

THÉOLOGIE DOGMATIQUE OU EXPOSITION DES PREUVES ET DES DOGMES DE LA RELIGION CATHOLIQUE - S. ÈM LE CARDINAL GOUSSET - LIBRAIRIE VICTOR LECOFFRE, 1884 – t.I,3ème Partie,DES PREROGATIVES DU PAPE. pp.716 a 718  
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Dim 8 Sep - 14:14

Saint Eusèbe de Verceil [...] Une vie si sainte lui attira la confiance du chef de l’Église, aussi fut-il légat du Saint-Siège et chargé des missions les plus importantes. Nous avons vu son courage inébranlable au conciliabule de Milan, sa constance dans l’exile.... [...] Il fut uni d’amitié avec saint Athanase et saint Hilaire, et, de concert avec ces deux grand hommes, il travailla de toutes ses forces à la ruine de l’arianisme.

COURS D’HISTOIRE ECCLÉSIASTIQUE, A L’USAGE DES SÉMINAIRES – Par un Directeur de Séminaire, l’abbé Rivaux –  Approbation : PHILIBERT, Évêque de Grenoble, 7 avril 1853 - BARATIER FRÈRES ET FILS, IMPRIMEURS- LIBRAIRES – t.I, p.336  
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Lun 23 Sep - 9:49

Les plus généreux, saint Eusèbe de Verceil, Lucifer de Cagliari, les deux légats du pape, saint Denis, évêque de Milan, auquel on substitua l’arien Auxence, et beaucoup d’autre,tant évêques que prêtres et diacres, refusèrent.

COURS D’HISTOIRE ECCLÉSIASTIQUE, A l’usage des séminaires – Par L’abbé P.S BLANC, Ancien professeur de Théologie et d’histoire ecclésiastique, Vicaire Général de Reims et de Montauban – Dédié A.S E. LE CARDINAL GOUSSET - JACQUES LECOFFRE Et Cie, LIBRAIRIE, 1853 – t.I.Leçon,L Violences des Ariens, Exil de Libère.p.357  
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Lun 30 Sep - 13:53

25. Les Pères de Nicée, après avoir terminé ces diverses question, rédigèrent plusieurs canons ou règle de discipline, de Néocésarée ( 314) et de Gangres (324), dans le recueil connu sous le nom de Canons apostoliques. Nous allons les analyser ensemble, parce qu’ils forment un corps de discipline et résument toute la jurisprudence canonique du IVe siècle.

[...]

- L’Église romaine possède la primauté sur toutes les autres Églises. Or, elle a statué que l’Égypte, la Libye et la Pentapole seraient soumises à l’évêque d’Alexandrie, donc on ne peut soustraire ces provinces à sa juridiction. Il conclut de même pour le patriarcat d’Antioche. Et, en conséquence, il déclare que celui qui aurait été ordonné sans le consentement du métropolitain, c’est-à-dire du patriarche, ne doit point être évêque.Les Pères de Nicée confirment aussi à l’évêque de Jérusalem certains honneurs dont il était en possession, mais sans préjudice de la dignité du métropolitain, c’est-à-dire du patriarche d’Antioche, dont relevait tout l’Orient, et de l’évêque de Césarée, métropole de la province de Palestine.

[...]

27. III. Ce qui concernent les ordinations des évêques et des prêtres a fait l’objet de nombreux canons, dans les divers conciles d’Arles et de Nicée. On défend d’abord d’ordonner deux évêques dans la même ville.
Le quatrième canon de Nicée est ainsi conçu : -  “L’évêque doit être sacré, autant qu’il se peut, par tous ceux de sa province. Mais si cela est impraticable, soit à cause de la trop grande distance, ou pour quelque autre empêchement légitime, il faut du moins qu’il y ait trois évêques réunis qui fassent l’ordination, avec le suffrage et le consentement écrit des absents. Le métropolitain, dans chaque province, doit confirmer ce qui aura été fait.” – Cette mesure avait déjà été prise par le concile d’Arles, contre certains évêques qui s’attribuaient le droit d’en ordonner d’autre, de leur seule autorité.

Le quinzième canon de Nicée défendait les translation d’un siège à un autre. Le seizième étend cette règle à tous les clercs. Les clercs qui, témérairement, sans avoir la crainte de Dieu devant les yeux, et au mépris des saints canons, abandonnent l’Église à laquelle ils appartiennent, ne pourront être reçus dans aucune autre. On doit leur imposer l’obligation absolue de retourner dans leur diocèse, et les excommunier s’ils s’y refusent. Le concile d’Arles dit à ce sujet : “Ceux qui, étant ordonnés évêques, n’auront pas été reçus par le peuple auquel ils étaient destinés, et qui voudraient s’emparer d’un autre diocèse ou y exciter des séditions contre l’évêque établi, seront séparé de la communion.S’ils veulent siéger parmi les prêtres, où ils étaient auparavant, on leur laissera cet honneur, mais s’ils y forment des devisions, et cherchent à affaiblir l’autorité des évêques, ils seront privés même de l’honneur du sacerdoce.



HISTOIRE GÉNÉRALE de L’ÉGLISE - "depuis le commencement de l'ère chrétienne jusqu'à nos jours" Par l'Abbé J.E.DARRAS - Bref de S.S Pie IX, S. Em. le Cardinal DONNET, l’Arch. d’Avignon, Mgr Parisis, évêque d’Arras, Mgr l’évêque d’Ajaccio, Mgr de Ségur, .M. Étienne  supé. Génér. de la congrégation de Saint-Lazare -  édition Louis VIVÉS, 1869 – t.I. pp.365 à 368  
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Mer 18 Déc - 12:08

Cette apostolicité de l’Église Romaine est d’autant plus précieuse qu’elle seule a survécu soit aux bouleversements qui ont ruiné de fond en comble des Églises vénérables par leur antiquité, telle qu’Ephèse et Corinthe, soit à l’hérésie ou au schisme qui s’est assis quelque temps sur le trône épiscopal. L’apostolicité individuelle des grands sièges orientaux, Alexandrie, Antioche, a péri, seule l’Église Romaine a conservé sans altération la note d’apostolicité, et elle la communique seulement aux Églises qui s’inclinent devant sa juridiction.

Nouvelle Théologie Dogmatique – R.P JULES SOUBEN -  [ Nihil obtat, Imprimatur 1904 ] -  Tome V : L'Eglise et les sources de la révélation – Gabriel BEAUCHESNE & Cie, Éditeurs – p.23  
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Jeu 12 Mar - 16:36

Divers pouvoirs du Pape a l’égard des évêques. Ces divers pouvoirs peuvent se rapporter à quatre points : 1° la création des Évêques, 2° leur translation, démission et déposition, 3° leur destitution, 4° l’institution des coadjuteurs.


I. Création des Évêques.

Si le Pape a, comme nous venons de le voir, le droit propre et absolu d’ériger des Évêchés, c’est-à-dire de déterminer les limites d’action du ministère pastoral, il doit avoir, au même titre de Chef de l’Église, et pour les mêmes motifs, le droit de choisir et de nommer les dépositaires de l’autorité épiscopale. Autrement, à quoi se réduirait son pouvoir gouvernemental ? Que pourrait bien être le droit de fixer des circonscriptions administratives, sans celui d’en désigner les titulaires ? Est-ce que, dans tout État bien organisé, il n’appartient pas au véritable Chef du gouvernement de nommer les premier représentant et auxiliaires de l’Autorité suprême ? Il y a donc pas lieu de nous étonner que le saint Concile de Trente, au chapitre huitième de sa vingt-troisième session, ait porté l’anathème suivant : “Si quelqu’un dit que les Évêques, nommés par l’autorité du Pontife romain, ne sont pas de légitimes et vrais Évêques, qu’il soit anathème ! ” – Et enfin que l’erreur ne puisse tourner cette sentence à sa manière, et en déduire que, s’il faut reconnaitre l’autorité des Évêques “nommés par le Pontife romain”, il ne s’ensuit pas qu’il ne puisse y avoir d’autre Évêques légitimes, le même Concile, et dans la même session, dit également anathème : “à quiconque affirmera que ceux qui ne sont ni ordonnés ni envoyés selon les lois de l’Église, sont des ministres légitimes du Verbe et des Sacrements.” Sans doute, pour la nomination des Évêques, comme pour l’érection des évêchés, il fut un temps où, après les Apôtres, – qui, nous le répétons, étaient investis d’un pouvoir extraordinaire, – les Patriarches, les Primats et les Métropolitains exercèrent tout pouvoir. Mais, de quel droit ? – En vertu du droit divin ? – Assurément, non. Car, de droit divin, à part l’Évêque des Évêques, le Pasteur des pasteurs, Pierre toujours vivant dans ses successeurs, les Évêques n’ont pas reçu et ne recevront jamais plus de pouvoirs les uns que les autres. Ce n’est donc qu’en vertu d’une délégation, nécessaire, ou du moins très utile, que, pour un temps et dans des circonstances exceptionnelles, les principaux dignitaires de l’Église, après le Pape, exercèrent le pouvoir d’instituer les Évêques. Tel est le principe sur l’institution des Évêques, jusqu’au jour où le Souverain-Pontife jugea à propos de se réserver l’exercice de ce pouvoir.

LE GOUVERNEMENT DE L’ÉGLISE OU PRINCIPE DU DROIT ECCLÉSIASTIQUE EXPOSÉS AUX GENS DU MONDE – M. L’Abbé Lafarge, Du clergé d’Orléans – Droit Public – Approbation de Mgr Coullié, Évêque d’Orléans  – LIBRAIRIE POUSSIELGUE FRÈRES, 1890 – 2ème Partie.Le Droit Public.ChapitreII.De l’Autorité Pontificale.pp.320 a 322


Le Pape,par là même qu’il a le droit de choisir les Évêques,a aussi celui de fixer une forme donnée pour leur élection.Mais,cette forme,par là même qu’elle dépend de la volonté du Pape n’est pas de droit divin,elle est de droit ecclésiastique. Donc, cela n’empêche pas que le droit d’élire les Évêques n’ait pu être déféré à d’autre,soit par une loi émanée du Pape,soit en vertu de son approbation ou de son consentement.Car ce qui se fait en vertu d’une loi ou du consentement de quelqu’un émane évidement de l’autorité de celui-ci.

R. Naz, Dict. de Droit Canonique, t. V, col. 570. a écrit

C’est un dogme de foi défini par le Concile de Trente ( sess.XXXIII,can .6),que l’ordre des évêques est institué de droit divin.
 

On fait de droit divin tout ce qu'on fait en vertu d'un titre que l'on possède de droit divin. La pouvoir de sacrer des évêques est retourné à la source d'où il était parti , et réside uniquement dans le Saint-Siège , en sorte qu'aujourd'hui, pour nous servir des propres paroles du Concile de Trente , le Pontife romain , en vertu de sa charge , prépose des pasteurs aux églises d'où il suit que, dans l'Eglise catholique , il n'y a de consécration légitime que celle qui est autorisée par un mandat apostoliqueCar , ce qui constitue proprement le charisme épiscopal ( l'épiscopat,d'institution divine ), c'est le caractère sacramentel !...
La doctrine du caractère sacramentel est défini par l'église, St Concile de Trente sse VII . can 9. St Augustin a le premier enseigné clairement ce que peuvent à cet égard des mains criminelles, et par là porté le coup de mort aux schismatiques donatiste.


Evêques “in partibus infidelium”.

On appelle de ce non des Prélats ayant reçu le caractère épiscopale de la même manière que les Évêques ordinaires, mais promus à un Siège où ils ne peuvent résider, et dont ils ont le titre sans juridiction ; car, d’un côté , ces territoires sont entre les mains des infidèles, et, de l’autre, ils sont soumis la plupart du temps à un Vicaire apostolique. Il est évident que cette Dignité est du nombre de celles dont dispose le Souverain Pontife, pour honorer le dévouement et récompenser le mérite; mais l’histoire nous la montre sous un autre jour. Dans le principe, l’Église n’ordonnait aucun Évêque, sans lui assigner un territoire à gouverner. Mais il il arrivait quelquefois que les ennemis de la Religion s’emparassent de ce territoire et en missent l’Évêque en fuite. Celui-ci ne perdait, pour cela, ni son caractère ne ses pouvoirs, et, aussitôt, que les circonstances le lui permettaient, il revenait reprendre les fonctions de son apostolat. Au septième siècle, les barbares s’étant rendus maitres de plusieurs viles d’orient, les Évêques ordonnés pour les Églises de ces pays se trouvèrent ainsi sans diocèse et sans fonctions ; mais ils n’en conservèrent pas moins leur rang, leur honneurs et leurs droits. Mais après les croisades, on continua d’ordonner des Évêques sous les titres des diocèses repris par les Turcs, alors même qu’il ne restait plus d’espérance fondée de chasser les infidèles ; et ces Évêques, ainsi honorés d’un simple titre, ne tardèrent pas à devenir les Coadjuteurs, les Auxiliaires, les Vicaires généraux des autres Évêques. Ce fut l’origine des Évêques in partibus infidelium. Depuis, cette Dignité a conservé son caractère, mais l’Eglise parait y attacher d’autant plus d’importance que le titre qu’Elle assigne au Prélat est l’affirmation solennelle de son ardent désir de rendre au Christ son ancien Domaine, sans arrêter ses efforts pour de nouvelle conquêtes. C’est dans cette haute pensée, et pour hâter autant que possible la réalisation, que notre Saint Père le Pape Léon XIII, supprimant la dénomination in partibus infidelium, et décidé que tous les Sièges épiscopaux seraient désormais partagés en deux classes: les Sièges résidentiels et les Sièges titulaires.

Enfin, bien que cette Dignité dépend absolument et uniquement du Souverain Pontife, elle peut relever en quelque manière du Gouvernement, lorsqu’elle est jointe à un titre, pour lequel le Gouvernement a un droit concordataire d’intervenir préalablement, comme celui de Coadjuteur avec future succession.  


LE GOUVERNEMENT DE L’ÉGLISE OU PRINCIPE DU DROIT ECCLÉSIASTIQUE EXPOSÉS AUX GENS DU MONDE – M. L’Abbé Lafarge, Du clergé d’Orléans – Droit Privé – Approbation de Mgr Touchet , Évêque d’Orléans  – LIBRAIRIE  CH. POUSSIELGUE , 1901 – 1ère Partie, Le Clergé.Chapitre IV.pp.173 à 175  
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Jeu 9 Avr - 4:00

I. La manière ordinaire dont les évêques prennent part au gouvernement de l’Église consiste en ce que chacun gouverne une certaine circonscription, appelée diocèse. A. Cette division en diocèse a toujours existé. I. Les Apôtres déjà confiaient aux évêques l’administration d’Églises particulières. [...] 2. L’histoire de tous les siècles prouve qu’il n’appartenait aux évêques que de conduire leurs propres troupeaux, et que leur sollicitude s’étendait seulement sur d’autre partie de l’Église dans les cas de nécessité urgente et en l’absence des pasteurs légitimes. S. Cyprien n’attribue jamais aux évêques une juridiction proprement dite sur toute la chrétienté, comme on l’a prétendu à tort, mais il ne parle que d’une certaine communauté de devoir et de sollicitude entre les pasteurs de l’Église, de l’assistance mutuelle et de leur lutte commune contre le hérétiques et les schismatiques. Il n’a jamais été permis, même aux archevêques et patriarches, ayant la haute surveillance sur des provinces entières, de franchir les limites qui leur étaient assignés.[...] En effet, le concile de Nicée avait déterminé les différentes provinces ecclésiastiques, en se basant sur l’usage antérieur. Il avait en même temps décrété que les évêques devaient restreindre leur autorité au troupeau qui leur était confié.

Manuel de la Religion, par R.P. W. Wilmers S. J, 2ème vol., 6e éd. 1910, III. Traité.DE L’ÉGLISE.Chap I. Fondation et constitution de l’Église.§39 Transmission du triple pouvoir des Apôtres aux évêques.p.538,539  


Pour chaque secte, il y a six point ou fait dont chacun suffit à prouver qu’elle est d’origine postérieurs aux Apôtres. 1° Nous connaissons son auteur, celui auquel elle doit son existence et son nom, 2° le temps où elle a surgi,3° les circonstances qui l’ont amenée à rompe avec l’Église 4° le lieu où elle a vu le jour, 5° la doctrine nouvelle par laquelle elle s’est signalée, 6° les principaux adversaires qu’elle a trouvés dans le camp de l’ancienne église. Nous pouvons appliquer à toutes les sectes ce que Tartullien a dit de l’Evangile de Marcion : Celui-ci a aussi ses églises, mais ce sont ses propres églises, qui ont pris naissance postérieurement aux Apôtres, et elles ont été falsifiées. Si tu t’enquiers de leur origine, tu trouveras plus facilement un apostat qu’un Apôtre, c-à-d Marcion ou un de ses sectateurs.


Dernière édition par chouan le Ven 10 Avr - 13:37, édité 1 fois
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Jeu 9 Avr - 4:32

c. Outre le chef invisible, il fallait un chef visible.

I. La nécessité d’un chef visible est une conséquence de la visibilité de l’Église. L’Église instituée par Jésus-Christ est un corps visible; car elle doit se composer de membres visibles, professant une même foi, participant aux mêmes sacrements, et former dès lors un corps visible. Même les vérités invisibles dont elle a reçu le dépôt doivent se propager d’une manière visible et extérieurement perceptible, les grâces invisibles que le Sauveur lui destinait ont été attachées en partie aux sacrements qui sont des signes sensibles, enfin, le pouvoir spirituel dont il a investi les pasteurs doit s’exercer visiblement. Comme corps ou société visible, l’Église doit donc avoir un chef visible. -

Manuel de la Religion, par R.P. W. Wilmers S. J, 2ème vol., 6e éd. 1910, III. Traité. DE L’ÉGLISE.Chap.I. Fondation et constitution de l’Église.§37. Primauté de S.Pierre.p.459,460 

Il est vrai qu’absolument parlant, cette autorité pourrait résider en plusieurs personnes, mais il est préférable qu’une seule en soit revêtue, c’est-à-dire le Souverain Pontife, l’Ordinaire des ordinaires.


I. Il faut poser en principe, qu’on n’est en possession d’un pouvoir dans l’Église que si l’on peut démontrer qu’on l’a reçu ; car la possession du pouvoir est un fait qu’on ne peut supposer, mais qu’il faut prouver.

Manuel de la Religion, par R.P. W. Wilmers S. J, 2ème vol., 6e éd. 1910, III. Traité. DE L’ÉGLISE - Chap.I. Fondation et constitution de l’Église.§40. Des Prêtres,Hiérarchie.p.552  
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Sam 11 Avr - 7:18

II. L’Église est nécessairement visible d’après sa constitution.


I. Elle est visible dans ses chefs et dans ses membres. “Obéissez à vos chefs, dit l’Apôtre ; car ils veillent comme devant rendre compte de vos âmes”. ( Hbr. XIII,17). Comment les fidèles peuvent-ils obéir à leur chefs, s’ils ne les connaissent pas ? Comment les connaitre, s’ils ne sont pas visible ? – Nous tirons la même conclusion des paroles que l’Apôtre adresse aux chefs : “Prenez garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour gouverner l’Église de Dieu”. (Act. XX, 38). Evidemment, S. Paul connait ces chefs, et les chefs eux-mêmes, comme pourraient-ils veiller sur le troupeau, s’ils ne le connaissaient point ? Et comment le connaitraient-ils, s’il était invisible, imperceptible ? Ce n’est que d’une Église visible, composée de chefs et de sujets, qu’on peut exécuter cet ordre de Jésus-Christ : “S’il (ton frère) ne les écoute pas (les témoins), dit-le à l’Eglise; s’il n’écoute pas l’Église, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain”. (Mt. XVIII, 17)

[...]

Jésus-Christ a donc institué son Église comme une société essentiellement visible, par suite de la constitution qu’il lui a donnée; d’où il suit qu’elle doit conserver ce caractère pendant toute le durée de son existence. Car, si elle venait à perdre une de ses propriétés essentielles ou la constitution qui lui a été donnée pour toute la durée de son existence, elle cesserait d’être l’Église fondée par Jésus-Christ, ou plutôt elle cesserait d’être une Église.


Manuel de la Religion, par R.P. W. Wilmers S. J, 2ème vol., 6e éd. 1910, III. Traité. DE L’ÉGLISE - Chap.I. Fondation et constitution de l’Église.§42.Caractère de la Véritable Église.p.567,568  

Sans cette subordination hiérarchique, la notion même de l’Église, qui est un corps ou dans laquelle la religion de NSJC prend corps, s’évanouirait nécessairement.

Or, Si Dieu veut que nous obéissions de bonne grâce à l’autorité, perce que sans elle l’ordre n’est pas possible, il existe à plus forte raison notre soumission à l’égard d’une autorité qui n’existe pas seulement en tant qu’elle est nécessaire au maintien du bon ordre, mais en vertu d’une institution immédiate par Jésus-Christ. 2 D’ailleurs, si l’on ne tient pas compte de ces rapports de dépendance, l’Église ne peut absolument pas atteindre la fin qu’elle poursuit, et qui consiste dans la sanctification de l’humanité. Les biens que Jésus-Christ a confiés à son Église doivent passer de haut en bas, si un membre quelconque ne veut plus dépendre d’un membre supérieur, les biens dont celui-ci est comme le canal ne peuvent plus lui être communiqués.

Manuel de la Religion, par R.P. W. Wilmers S. J, 2ème vol., 6e éd. 1910, III. Traité. DE L’ÉGLISE - Chap.I. Fondation et constitution de l’Église.§40. Des Prêtres,Hiérarchie.p.558

L’Apôtre nous représente l’Église comme un temple bâti sur les fondements des Apôtres et des prophètes, et dont NSJC lui-même est la pierre angulaire. Si toutes les parties de ce temple veulent servir de fondement, si tous les membres veulent gouverner, l’édifice même disparaitra, et si les pierre qui forment le fondement veulent occuper une autre place que celle qui leur est assignée, tout l’édifice, ébranlé dans son fondement, s’écroulera. L’Église est un troupeau que conduisent plusieurs pasteurs subordonnés à un chef suprême.

Une Église dans laquelle les laïcs ne dépendraient pas du prêtre, ni le prêtre des évêques, ni les évêques du Pape, ne serait plus qu’un cadavre glacé et sur le point de se décomposer, dont la tête n’a pas d’influence sur les membres; et pourtant l’Église doit être un corps vivant de Jésus-Christ.

Manuel de la Religion, par R.P. W. Wilmers S. J, 2ème vol., 6e éd. 1910, III. Traité. DE L’ÉGLISE - Chap.I. Fondation et constitution de l’Église.§40. Des Prêtres,Hiérarchie.p.559

Si les brebis veulent devenir pasteurs, on cherchera vainement le troupeau, et si les pasteurs ne veulent plus obéir au pasteur suprême, il va de soi que bientôt, eu lieu de l’unique troupeau de NSJC, il y aura autant de troupeau particulier que de pasteurs.
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Dim 12 Avr - 3:30

4. L’apostolicité est aussi un caractère attribué à l’Église dès l’origine, et on l’entend non-seulement de la succession extérieure qui rattache l’Église aux apôtre par l’épiscopat, dont ils sont la source féconde, mais aussi de la vraie doctrine apostolique, qui n’est conservée pure et entière que dans l’Église, tandis que c’est précisément le contraire qui a lieu chez les hérétiques, dont l’existence et la doctrine, étant de date récente, portent déjà en elles-mêmes leur condamnation.

MANUEL DE L’HISTOIRE DES DOGMES CHRÉTIENS – P. Henri KLEE, Traduit de l’Allemand Par l’abbé P.H MABIRE – App. ANDRÉ, évêque de Strasbourg, le 6 avril 1848 – CHEZ JACQUES LECOFFRE ET Cie , LIBRAIRIE – 1ère Partie. Chap III. L’Église.p.87  

Il n'est pas besoin sans doute de dire que, dans L'Antiquité , le mot sacerdos signifiait l'évêque, et le mot sacerdotium l'épiscopat.
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Lun 13 Avr - 2:22

C’est le même sentiment qui détermine la conduite des évêques de Rome  dans l’affaire de l’Arianisme, comme aussi dans celles de l’Apollinarisme, du Nestorianisme et de l’Eutychianisme. Les évêques de Rome s’attribuent expressément le droit et le devoir de prendre soin de toute l’Église, c’est pour cela qu’ils demandent qu’on leur donne avis de tout, qu’on sollicite leur décision avant tout, et qu’on reçoive avec une entière déférence le jugement qu’ils ont rendu.[...] Et toute l’Église reconnait ce que les évêques de Rome s’attribuent comme leur droit : que c’est à eux de prendre soin de toute l’Église,...

MANUEL DE L’HISTOIRE DES DOGMES CHRÉTIENS – P. Henri KLEE, Traduit de l’Allemand Par l’abbé P.H MABIRE – App. ANDRÉ, évêque de Strasbourg, le 6 avril 1848 – CHEZ JACQUES LECOFFRE ET Cie , LIBRAIRIE – 1ère Partie. Chap IV. La Hiérarchie.pp.122,123  


La prééminence du pouvoir, comme la plasmotio principalis dans le premier homme.C'est que d'après les gallicans, ce n'est pas le Pape qui est juge de la nécessité, ce sont les évêques.Mais, la Bulle Qui Christi Domini de Pie VII  rappel que seul le Souverain Pontife est juge de la nécessité dans l'Eglise Universelle et non les éveques .
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Mer 26 Aoû - 8:39

Ce droit ainsi que celui d’envoyer des Missionnaires dans les contrées infidèles, avec pleins-pouvoirs d’y établir de nouvelle Églises, est depuis fort longtemps réservé exclusivement au Pape, en qui se trouve concentrée toute la juridiction extraordinaire que possédaient les Apôtres, et qu’ils avaient plus d’une fois déléguée, en partie, à d’autre Évêques et à leurs successeurs immédiats. C’est ainsi que, dès le 6ème siècle, S. Grégoire-le-Grand envoya le moine Augustin en Angleterre, avec le pouvoir d’y ériger des sièges épiscopaux; et qu’au 8ème siècle, S. Boniface, Archevêque de Mayence, reçut du Pape Grégoire II la mission de fonder les illustre Evêchés de l’Allemagne, dans la Bavière, la Thuringe et sur les bords du Rhin. C’est ainsi que nous voyons tous les jours le même Siège apostolique diriger des Évêques et des Missionnaires, avec des pouvoirs plus ou moins étendus, vers les Indes, vers la Chine, et dans toutes les parties du monde. Quels sont donc aujourd’hui les droits des Évêques ? Ces droits, comme tous ceux des autres membres de la hiérarchie, sont nettement posé et définis par la loi canonique. [...] L’Évêque canoniquement institué a une autorité immédiate qui s’étend sur tous les fidèles, clercs ou laïques, et sur toutes les Églises de son diocèse, sauf les cas d’exemption.

Abbé JOUVE Chanoine de Valence – EXPOSITION CANONIQUE des DROITS et des DEVOIRS dans la HIÉRARCHIE ECCLÉSIASTIQUE – LIBRAIRIE CATHOLIQUE DE PERISSE FRÈRES, 1850 – Chap IV.pp.56,57  
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Mer 26 Aoû - 14:01

Dans l’ordre présent des choses, au Pape seul il appartient de décider, dans sa haute sagesse, le maintien ou le changement du système d’élection des Évêques.

Abbé JOUVE – EXPOSITION CANONIQUE DES DROITS ET DES DEVOIRS DANS LA HIÉRARCHIE ECCLÉSIASTIQUE – LIBRAIRIE CATHOLIQUE DE PERISSE FRÈRES, 1850 – Chap VIII.Nomination des Évêques.p.87


CODEX IURIS CANONICI - PIE X PONTIFICIS MAXIMI BENEDICTI PAPAE XV - AUCTORITATE PROMULGATUS, Acta Apostolicae Sedis,IX,1917,483 PETRO CARD. GASPARRI.

Can. 953 :

Consecratio Episcopalis reservatur Romano Pontifici ita ut nulli Episcopo liceat quemquam consecrare in Episcopum, nisi prius constet de pontificio mandato.
 


Dernière édition par chouan le Sam 27 Mar - 7:24, édité 2 fois
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par chouan Lun 7 Déc - 12:39

MANUEL DU BREVET D'INSTRUCTION RELIGIEUSE - Abbé M. Micoud du diocèse de Grenoble – Dogme, Ecriture Sainte et Apologétique - [ Nihil obstat, Imprimatur 1929 ] –Approbation : Alexandre, Évêque de Grenoble - Editions Société de S. Jean L'Evangéliste - Desclée & Cie, Imprimeurs du S. Siège et de la S. Congrégation des Rites –Chap,XIX.p.588 a écrit :

Les évêques non agréés canoniquement ont reçu le nom d’intrus.

Arrow

Episcopus auxiliaris a S. Sede solet deputari in magnis dioecesibus personae episcopi, qui solus nequit omnia officia pontificalia peragere. Episcopus auxiliaris deputatur sine iure successionis et nihil aliud est quam vicarius episcopi non habens aliam potestatem nisi ab episcopo delegatam.

Dom Prümmer, Manuale Iuris Ecclesiastici - liber.II. De personis. Sectio.II.Tit.VIII.Caput.II.p.170


Dernière édition par chouan le Mer 29 Sep - 8:42, édité 3 fois
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate  Empty Re: Saints Eusèbe de Verceil - Eusèbe de Samosate

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum