Blablabla, blablabla et re-blablabla
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

LE MARIAGE, PRECIS THÉOLOGIQUE et CANONIQUE

Aller en bas

LE MARIAGE, PRECIS THÉOLOGIQUE et CANONIQUE  Empty LE MARIAGE, PRECIS THÉOLOGIQUE et CANONIQUE

Message par chouan Mer 1 Aoû - 7:20

III. – En 1930, le 31 décembre, Pie XI revenait sur ce sujet capital par l’Encyclique Casti Connubii. Ce magistrale document, vrai charte du mariage, que l’on ne saurait lire et méditer avec trop d’attention, envisage l’union conjugale dans toute son ampleur, tout en insistant sur quelques points plus actuels. il comprend trois parties.

Dans la première Pie XI étudie les trois biens du mariage d’après S. Augustin, savoir : proles ( la procréation et l’éducation des enfants ), fides  (la fidélité des époux dans l’unité, la chasteté, l’amour, une digne et noble obéissance), sacramentum (l’indissolubilité du lien avec les grâces qu’il produit).

Dans la seconde, il condamne les ennemis de ces biens, c’est-à-dire les pratiques néo-malthusiennes ( onanisme, avortement ), l’interdiction directe du mariage et la stérilisation légale, qui sont contraires au bonum prolis ; les caprices de la passion, l’émancipation complète de la femme, qui s’opposent au bonum fidei; la sécularisation du mariage, les unions mixtes, le divorce, qui vont contre le bonum sacramenti.

Dans la troisième enfin, il prescrit les remèdes propres à restaurer les biens du mariage : remèdes surnaturels (renoncement, piété, docilité à l’Église, coopération à la grâce, préparation au mariage); remèdes naturel ( salaire familial, secours aux familles nombreuses, entente en l’Église et l’État).


LE MARIAGE, PRECIS THÉOLOGIQUE et CANONIQUE – Par Mgr MARTIN,Vicaire Général de Rennes. Ancien Professeur de Morale – ( Nihil obstat 1945, Imprimatur 1945 ) - IMPRIMERIE H. RIOU-REUZE ÉDITEUR - Préliminaire.p.14  
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

LE MARIAGE, PRECIS THÉOLOGIQUE et CANONIQUE  Empty Re: LE MARIAGE, PRECIS THÉOLOGIQUE et CANONIQUE

Message par chouan Jeu 2 Aoû - 4:50

Si l’on objecte que le Mariage constitue pour ceux qui le contractent, même parmi les chrétiens, des intérêts d’ordre temporel, et que ces intérêts donnent par suite à l’État un droit d’intervention, nous citerons le principe qui régit les matières mixtes dans les relations de l’Église et de l’État et qui doit servir à trancher la difficulté. Voici ce principe : Les matières mixtes, c’est-à-dire qui peuvent être ordonnées en même temps à une fin spirituelle et à une fin temporelle, appartiennent d’abord à l’Église, bien que l’État puise revendiquer ensuite une certaine autorité. De ce principe, découlent plusieurs règles, dont les suivantes intéressent spécialement le Mariage chrétien : 1° les matières surnaturelles de leur nature ou élevées à l’ordre surnaturel relèvent de la juridiction ecclésiastique, quant à leur essence et quant aux effets civils inséparables de cette essence. – l’État demeurent souverain par rapport aux effets civils séparables des matières surnaturelles ou élevés à l’ordre surnaturel.

Entre chrétiens le contrat de Mariage ne se distingue pas du Sacrement : telle est la doctrine de l’Église, sur laquelle il n’est plus permis aujourd’hui d’avoir aucun doute. La censure de la proposition suivante en serait une preuve suffisante : “Il est faux ou que le contrat de Mariage entre chrétiens soit toujours un sacrement, ou que ce contrat soit nul en dehors du sacrement”. – Or nous savons que les sacrements appartiennent exclusivement au for ecclésiastique. Donc le pouvoir civil est incompétent dans le Mariage des chrétiens, non seulement par rapport à sa validité, mais encore quant à sa licéité, et pour tout ce qui concerne le fait et les circonstances du contrat.

L’ÉGLISE, CONSTITUTION, DROIT PUBLIC – Par l’Abbé J.- Louis DEMEURAN, Docteur en Droit Canonique – Approbation : Chanoine R. Bassibey 1913, Imprimatur. Cardinal GASPARRI, Dal Vaticano, 24 Février 1915 - Cardinal ANDRIEU Arch. de Bordeaux - Cardinal L. Billot S.J 1915 - Mgr RICARD, Arch. d’Auch 1915 - Mgr ARNAL DU CUREL, Évêque de MONACO 1915 - Mgr Métreau, Évêque de TULLE 1915 – Gabriel BEAUCHESNE ÉDITION – 2ème partie –Le pouvoir de l’Église - Titre troisième – Régime de l’Église – Chap.I – Sacrements – pp.240,241  

l’Église en effet a été constituée par Jésus-Christ pour régir les âmes, et tout moyen qui concourt directement à ce gouvernement tombe sous sa juridiction. Or, il en est ainsi du sacrement de Mariage, donc l’Église a juridiction sur lui. L’autorité civil n’a donc pas le droit d’instituer, ce qu’on nomme improprement le mariage civil.

Prononcées il y a dix-neuf siècle, les paroles de l’Apôtre sont toujours actuelles : en dehors d’une vie vraiment chrétienne chez les époux, que devient la sainte institution du mariage ? Une union naturelle, qui durera ce qu’elle pourra, mais rarement toute la vie; un caprice aura fait l’union, un autre caprice la défera, le divorce facilitera la chose, et l’on pourra recommencer l’expérience indéfiniment. En dehors du sacrement, plus d’indissolubilité, plus de dignité, plus de sainteté !

COURS SUPÉRIEUR DE RELIGION - Mgr Louis PRUNEL, Vice-recteur de l’université Catholique de Paris – ( Nihil obstat,Imprimatur 1919) - GABRIEL BEAUCHESNE, ÉDITEUR – T.V – Les Sacrements – 13ème Leçon – p.300  

Quiconque bâtit sur Dieu bâtit solidement pour la vie d’ici-bas et pour celle de l’au-delà, ils savent aussi que leur union est indissoluble et que la mort seule pourra la rompe.

III. – Les fins du mariage. -

Le mariage, ai-je dit, a pour fin principale de perpétuer la race et de donner à l’Église et à la patrie des enfants et au ciel des élus. De là un double devoir : ne pas limiter criminellement le nombre des enfants et ensuite les bien élever, en faisant vraiment de la religion la reine du foyer.

COURS SUPÉRIEUR DE RELIGION - Mgr Louis PRUNEL, Vice-recteur de l’université Catholique de Paris – ( Nihil obstat,Imprimatur 1919) - GABRIEL BEAUCHESNE, ÉDITEUR – T.V – Les Sacrements – 13ème Leçon – p.302


Dernière édition par chouan le Jeu 16 Aoû - 8:30, édité 2 fois
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

LE MARIAGE, PRECIS THÉOLOGIQUE et CANONIQUE  Empty Re: LE MARIAGE, PRECIS THÉOLOGIQUE et CANONIQUE

Message par chouan Mar 14 Aoû - 13:02

I. Qu’est-ce que le Mariage ? – Le Mariage est un sacrement qui sanctifie l’alliance de l’homme et de la femme, en leur donnant la grâce de vivre ensemble chrétiennement.

792. Le septième et dernier sacrement de la Loi nouvelle, c’est le Mariage. Ce nom, qu’on lui a donné, vient du mot latin Mater signifiant Mère. On l’appelle encore Union conjugal, parce qu’il unit l’homme et la femme et qu’il les met, pour ainsi dire, sous le même joug. Il se nomme enfin Noces, parce que l’épouse se voile par pudeur et en signe de la soumission qu’elle doit à son époux. Or le Mariage peut se considérer comme contrat et comme sacrement. C’est, dans le premier sens : l’union conjugale de l’homme et de la femme contractée entre personne légitimes et les obligeant à vivre en une seule et même communauté. Il renferme d’abord le consentement intérieur des personnes; puis, un pacte exprimé par des paroles, ensuite le lien, né de ce pacte; et enfin l’union, qui le consomme. Or, c’est dans le lien unissant les époux que consiste l’essence du Mariage. Aussi doit-on regarder comme un Mariage véritable celui de saint Joseph et de la Très-Sainte Vierge, quoiqu’ils ne l’aient pas consommé. Car l’Écriture appelle “Joseph l’époux de Marie”, et l’Ange lui dit : ‘'Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre Marie pour ton épouse.

LA SOMME DU CATÉCHISTE, COURS DE RELIGION ET D’HISTOIRE SACRÉE A L’USAGE DES SÉMINAIRES,COLLÈGES INSTITUTIONS ET CATÉCHISMES DE PERSÉVÉRANCE - Par M.l’abbé REGNAUD,VICAIRE A SAINT-EUSTACHE.VICTOR PALMÉ,ÉDITEUR PONTIFICAL,1875 - LETTRES DE NOTRE TRÈS-SAINT-PÈRE LE PAPE ET DE NOS SEIGNEURS LES ARCHEVÊQUES ET ÉVÊQUES A M.L’ABBÉ RAGNAUD,Rome le 8 août 1868 – t.II. – GRÂCE  – Leçon XLVIII. Le Mariage.pp.838,839  
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

LE MARIAGE, PRECIS THÉOLOGIQUE et CANONIQUE  Empty Re: LE MARIAGE, PRECIS THÉOLOGIQUE et CANONIQUE

Message par chouan Ven 31 Aoû - 17:37

Nous disons régulièrement, car plusieurs auteur disent qu’il faut probablement excepter les cas de très graves nécessité où le maintien de la loi ecclésiastique aurait pour conséquences la ruine de la communauté, ou même la perte spirituelle d’un individu, v. g. si des catholiques, jetés dans une ile, ne pouvaient se marier qu’avec des femmes infidèles et se trouvaient dans l’impossibilité de recourir à l’autorité ecclésiastique pour obtenir dispense, ou encore si l’épouse découvrait après son mariage un empêchement dirimant et ne pouvait refuser le debitum sans très grave inconvénient, mort, blessure, scandale, ect.

On présume que l’Église n’a pas voulu étendre l’obligation de ses lois à de telles situations. On devrait néanmoins, ajoutent-ils, demander, dès que possible, dispense ad cautelam. Cf. GASPARRI, n. 595 ; Cappello, n. 199, 425.


LE MARIAGE, PRECIS THÉOLOGIQUE et CANONIQUE – Par Mgr MARTIN,Vicaire Général de Rennes. Ancien Professeur de Morale – ( Nihil obstat 1945, Imprimatur 1945 ) - IMPRIMERIE H. RIOU-REUZE ÉDITEUR – 3ème Partir – La Législation du Mariage – CHAP.III , Les empêchements de Mariages , Art. IV, Causses excusantes. p.195  

Arrow

3°– Enfin on ne pourrait demander l’administration d’un sacrement quelconque à un prêtre  hérétique ou schismatique,connu comme tel,qu’en cas de péril de mort,aucun prêtre catholique n’étant présent et nul scandale n’étant à craindre. Cf. Décret de la Sacré Congrégation du Saint-Office du 7 juillet 1864. – Et alors même que toutes ces conditions se trouveraient réalisées,certains auteurs pensent qu’il serait préférable de faire seulement un acte de contrition parfaite et de s’en remettre à la miséricorde divine. De même la Baptême ne pourrait être demandé à un simple hérétique ou à un païen qu’en cas d’extrême nécessité. Cf. CC. 985, 2° et 2319 § 1,3° .

THÉOLOGIE MORALE - J-B VITTRANT S.J. Professeur a la Faculté de Théologie de Paris - BREF EXPOSÉ A L’USAGE DES MEMBRES DE CLERGÉ ET SPÉCIALEMENT DES CONFESSEURS - BEAUCHESNE ET SES FILS - (Nihil obstat,IMPRIMATUR 1943 ) - Quatrième Partie.Chapitre III.LA Réception des Sacrements.pp.349-350.
 


Dernière édition par chouan le Mer 26 Jan - 5:29, édité 2 fois
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

LE MARIAGE, PRECIS THÉOLOGIQUE et CANONIQUE  Empty Re: LE MARIAGE, PRECIS THÉOLOGIQUE et CANONIQUE

Message par chouan Lun 26 Nov - 10:13

SESSION VINGT-QUATRIÈME : Doctrine touchant le sacrement de Mariage

CHAPITRE I – Décret de réformation touchant le Mariage

Quoiqu’il ne faille pas douter que les mariages clandestins faits par libre consentement des parties contractantes ne soient de vrais et valides mariages tant que l’Église ne les a point rendu invalides, et que par conséquent il faille condamner, comme le saint Concile les frappes d’anathèmes, ceux qui nient que ces mariages soient vrais et valides, et qui assurent faussement que les mariages contractés par les enfants de famille sans le consentement de leur parents sont nuls, et que les pères et les mères ont le pouvoir de les rendre ou valides ou nuls, néanmoins la sainte Église pour de très-justes causes les a toujours détestés et défendus.

Le Saint Concile de Trente Œcuménique et Général célébré sous Paul III, Jules III et Pie IV souverains Pontifes - Traduction nouvelle par M. L' Abbé Dassance Chanoine honoraire de Paris, Professeur d’Écriture Sainte à la Faculté de Théologie de Paris, et Vicaire général de Montpelliers – DENIS, Archevêque de Paris - Chez Méquignon Junior Libraire de la Faculté de Théologie - Paris - 1842 – Tome.II –pp.225,226  

Arrow

Du Ministre du sacrement de Baptême.

D'après l'ordre établi de Dieu, toute personne, clerc ou laïque, fidèle ou infidèle, catholique ou hérétique, homme ou femme, en un mot, quiconque a l'usage de raison, peut administrer le sacrement de Baptême. Les Pères, les Papes et les conciles se sont exprimés sur ce point de manière à ne laisser aucun doute. « Sacra- « mentum Baptismi , dit le concile de Latran , a quocumque rite « collatum proficit ad salutem . » Le Baptême étant absolument nécessaire au salut, Dieu a voulu, pour en faciliter la réception, que toute eau naturelle fût la matière de ce sacrement , et que tout le monde pût l'administrer validement

THÉOLOGIE MORALE A L’USAGE DES CURÉS ET DES CONFESSEURS -  Par S. Ém. LE CARDINAL GOUSSET - LIBRAIRIE JACQUES LECOFFRE  –  ( 16ème édition 1874 ) - t.II.Chapitre IV.p.48  
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

LE MARIAGE, PRECIS THÉOLOGIQUE et CANONIQUE  Empty Re: LE MARIAGE, PRECIS THÉOLOGIQUE et CANONIQUE

Message par chouan Sam 15 Aoû - 15:04

229. Droit de l’État sur le mariage catholique.

L’Église n’est pas seule à avoir des droits sur le mariage, l’État en a aussi. Cela tient aux intérêts que la société civile a dans le mariage.Cela est fort bien expliqué par Saint Thomas qui reconnait une triple législation du mariage ( lois naturelles, lois civils, lois ecclésiastiques ), selon la triple fin du mariage savoir : la perpétuité de l’espèce humaine, la perpétuité de l’État politique, et la perpétuité de l’Église.

Cela est confirmé par l’autorité de Léon XIII :
“L’Église n’ignore ni ne méconnait que le sacrement de mariage, qui a aussi pour but la conservation et l’accroissement de la société humaine, a des liens et des rapports nécessaires avec les intérêts humains qui sont les conséquences du mariage, mais qui appartiennent à l’ordre civil, et ces choses sont, à bon droit, de la compétence et du ressort de ceux qui sont à la tête de l’État.” Encyclique, Arcanum divinæ sapientiæ, 10 février 1880.

MANUEL DE DROIT PUBLIC ECCLÉSIASTIQUE – François VERDIER, Prêtre – Supérieur du Grand Séminaire de Montpellier – Approbation ; Marie-Anatole de CABRIERES, Évêque de Montpelier - A. FIAT, i. p.d.l.m, Supérieur Général Congrégation de la Mission dite des Lazaristes – IMPRIMERIE DE LA MANUFACTURE DE LA CHARITÉ 1898 – 1ère Partie, Titre II. Chap. V.Art.II.pp.239,240
 
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

LE MARIAGE, PRECIS THÉOLOGIQUE et CANONIQUE  Empty Re: LE MARIAGE, PRECIS THÉOLOGIQUE et CANONIQUE

Message par chouan Mar 14 Fév - 12:42

ÉPÎTRE AUX CORINTHIENS CHAPITRE VII. 14

L’Apôtre veut dire que, pour le conjoint chrétien, la partie infidèle ne doit pas être regardée comme profane ou impure, et qu'il ne faut pas chercher là un motif de dissoudre le mariage : car, par l'union des deux corps qui a lieu entre les époux, le corps du conjoint chrétien, sanctifié par le baptême, purifie en quelque sorte et sanctifie, d'une pureté et d'une sainteté légale ou extérieure, le corps du conjoint non chrétien. En effet, continue l’Apôtre, si cela n'était pas, vous, chrétiens mariés à des infidèles, vous regarderiez comme impurs les enfants nés de pareils mariages, tandis que vous les regardez comme saints d'une sainteté extérieure, <<et lato sensu>>; c-à-d., vous faites une grande différence entre les enfants nés d'un père et d'une mère infidèles, et ceux dont le père ou la mère sont chrétiens.

Abbés DRACH & BAYLE, La Sainte Bible avec Commentaires. Epitres de Saint Paul – La Sainte Bible avec Commentaires Théologiques, Moraux, Philologiques, Historiques - Approbation  : AL. C. Barnabo, pr. , Préfet de la Congrégation de la Propagande. Bref de N.S le pape Pie IX - J. Cardinal Berardi, G.,Arche. de Paris. Ev. de Chalons. Ev. de Verdun. Ev. de Bayeux. Eve. de Nancy - P. Lethielleux, Librairie-Éditeur , 1896 – p.162  
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

LE MARIAGE, PRECIS THÉOLOGIQUE et CANONIQUE  Empty Re: LE MARIAGE, PRECIS THÉOLOGIQUE et CANONIQUE

Message par chouan Mer 26 Juil - 16:26

Il y a plus, puisque le mariage consiste proprement dans le lien même qui unit indissolublement deux existences, il s'ensuit qu'il peut avoir son vrai caractère sans que les époux aient usé de tous leurs droits et quand bien même ils s'obligeraient librement et mutuellement à la continence. C'est pourquoi l’Église a donné de juste louanges au mariage de quelques saints, tels que saint Henri et sainte Cunégonde, ect., et par-dessus tous les autres celui de saint Joseph et de la bienheureuse Vierge Marie, dont saint Augustin a dit : << cet exemple sublime fait comprendre aux fidèles qui vivent dans l'état du mariage que le nœud conjugal peut subsister même quand en garde la continence, l'union des sexes ne se consomme pas dans la chair, mais l'union des cœurs se conserve. >>

INSTITUTIONS THÉOLOGIQUES - LIEBERMANN - Librairie de Gaume Frères, 1865 - t V. pp.331,32  

Voyez saint Ambroise, dans le livre De l'Institution des Vierges, chap. 6 - saint Augustin en réponse à l'opinion de Julien, dit encore : "Nierez-vous que dans l'adultère se trouve aussi cette union charnelle ? Ce n'est donc pas là l'essence du mariage."

Autre chose est le mariage, et autre chose ce qui lui donne la fécondité. Car de même qu'une femme peut être mère sans être épouse, de même la qualité d'épouse est compatible avec une continence qui condamne le lit nuptial à une stérilité éternelle !!!
chouan
chouan

Messages : 596
Date d'inscription : 22/04/2016

Revenir en haut Aller en bas

LE MARIAGE, PRECIS THÉOLOGIQUE et CANONIQUE  Empty Re: LE MARIAGE, PRECIS THÉOLOGIQUE et CANONIQUE

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum